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vendredi, septembre 19, 2003

Week end patrimoine

La soirée du patrimoine dans le 4ieme : SOIREE DU PATRIMOINE "Paris du Soleil aux Lumières". (Premiére édition)
Ils nous jouent le grand jeu dans le 4ieme y'aura des chevaux et plein plein de choses terrible (surement aussi plein plein de monde:/ )


Autrement le programme détaillé sur ce site

jeudi, septembre 18, 2003

REZA sur les grilles du Luco ! !

Le reporter-photographe Reza expose sur les grilles du Jardin du Luxembourg, du 1er juin au 30 septembre 2003.
C'est gratos !
"Du Bosphore à la Muraille de Chine, des Philippines à l’Asie Centrale, du Liban à l’Afghanistan, du Rwanda à Sarajevo, Reza, reporter-photographe internationalement reconnu, témoigne des tourments qui agitent le monde.
Guerres et révolutions, massacres et exils, labeur et misère, mais aussi, tendresse et beauté, grâce, poésie et sagesse, espoir surtout, sont autant d’instants de vie où le destin de Reza, homme engagé de l’image, croise le destin de femmes, d’hommes et d’enfants.
Au fil de ce carnet de route en images, cette exposition a pour mission d’inviter le visiteur à aller à la rencontre de l’autre, de son ailleurs. "


Renseignements complémentaires sur le site du Sénat.

Voici ce que dit une internaute au sujet de l’expo :
"De très belles photographies prisent en Chine, en Egypte et en Afghanistan, du portrait à la scène de genre et qui donnent (ce qui est toujours délicat dans le photojournalisme de guerre en particulier) une forme de beauté à l’horreur du quotidien des classes populaires de ces trois pays. Bref une expo vraiment touchante (kleenex préconisés avec comme excuse poussière dans l’œil) et d’une rare beauté (j’insiste). En plus pour les moins motivés c’est gratuit ! Youpiiii ! Et puis vous pourrez aller flâner dans les jardins du Luxembourg ! yahaaa (bon si vous trouvez d’ailleurs une autre sculpture que l’espèce de dinosaure dans la bassin merci de me dire où se cachent les autres) Et en plus ça fait toujours bien d’aller voir les expos du sénat parce que c’est In chez les Bo-Bo et ça fait genre : le désespoir de l’humanité, ouai ça m’intéresse grave. Bref que de bonnes raisons pour y aller."

Tout en un

Vous ne savez pas quelle technique choisir pour peindre (huile, acrylique, gouache, aquarelle…) ne cherchez plus voici la solution miracle !

Les pigments ! ! ! avec des pigments vous pouvez faire toutes ces techniques sans avoir à acheter en double vos tubes de couleurs suivant la technique que vous voulez utiliser.
Il est important de vous approvisionner, de prime abord, d’un éventail de pigments qui serviront de base à toutes les techniques de votre choix.


Le principe de base est simple : (non non je ne vous parlerais pas de chimique juste un peu de cuisine après la charmant recette proposé par iti on reste dans le ton finalement)
1 pigment + 1 liant + 1diluant
Diluer les pigments (sans les noyer !) avant de les mélanger.

Voilà je pourrais m’arrêter là mais le reste n’est qu’une question d’ingrédients à chacun de choisir sa touche perso.

- Aquarelle/Gouache : Gomme arabique + eau (diluant) + pigment
- Peinture glacis à l’huile : Huile de lin + essence de térébenthine (diluant) + siccatif + pigment
- Peinture acrylique/Vinylique : Liant acrylique ou vinylique + eau (diluant) + pigment
- Peinture à la caséine : Fromage blanc 0% + chaux aérienne éteinte + eau (diluant) + pigment
- Tempera à l’œuf : Jaune d’œuf + eau ou huile de lin + pigment
- Badigeon à la chaux : Chaux aérienne éteinte en pâte ou en poudre + caséine chimique soluble ou fixatif spécifique chaux +eau+ pigment
- Vernis : Résine (Damar ou Sandaraque) + alcool
Pour plus de détails allez voir le site d’Aline

Pour le plaisir des yeux et de la table ... et oui, ça aussi c'est de l'art !

Il y a parmi tant d'autres deux choses où mon père excellait et j'en eus le bénéfice lorsque j'étais petit : raconter de beaux contes de fée, et créer en grand pionnier par chez nous, en guise de fête de noêl une maison géante en gâteau et en bonbons - rien de tel que du caramel fondu pour cimenter des parois en petits lu ! - Croyez-moi, de l'art, c'en était ! et autre chose que ce que je vais vous proposer ici ...et oui, tel père tel fils ... mais le cuistot de la famille, il est sous la toque de chef de mon frère, je ne suis qu'un humble rapporteur de leurs talents :)

On commence par la nourriture du ventre ou celle de la pensée ?

Pile ... face ... Pile ! Voici en guise d'hors d'oeuvre de quoi vous donner un peu l'eau à la bouche pour la suite ...

Bonne lecture en compagnie des frères Grimm !

A l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme :

- Qu'allons-nous devenir ?
Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n'avons plus rien pour nous-mêmes ?
- Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.
- Non, femme, dit le bûcheron. je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer.
- Oh ! fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu'à raboter les planches de nos cercueils.
Elle n'eut de cesse qu'il n'acceptât ce qu'elle proposait.
- Mais j'ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron.
Les deux petits n'avaient pas pu s'endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Gretel pleura des larmes amères et dit à son frère :
- C'en est fait de nous
- Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t'en fais pas ; Je trouverai un moyen de nous en tirer.
Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu'il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Gretel :
- Aie confiance, chère petite soeur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas.
Et lui-même se recoucha.
Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants :
- Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit :
- Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n'aurez rien d'autre.
Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Gretel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s'arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste. Le père dit :
- Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n'oublie pas de marcher !
- Ah ! père dit Hansel, Je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir.
La femme dit :
- Fou que tu es ! ce n'est pas le chaton, c'est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n'avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin.
Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit :
- Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! je vais allumer un feu pour que vous n'ayez pas froid.
Hansel et Gretel amassèrent des brindilles au sommet d'une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu'il eut bien pris, la femme dit : - Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher. Hansel et Gretel s'assirent auprès du feu et quand vint l'heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n'était pas la hache.


C'était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s'endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire.
Gretel se mit à pleurer et dit :
- Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ?
Hansel la consola
- Attends encore un peu, dit-il, jusqu'à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin.
Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa soeur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c'étaient Hansel et Gretel, elle dit :
- Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.
Leur père, lui, se réjouit, car il avait le coeur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.
Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :
- Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu'ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n'y a rien d'autre à faire.
Le père avait bien du chagrin. Il songeait - « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. » Mais la femme ne voulut n'en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B. »Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.
Les enfants n'étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l'intention d'aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite soeur :
- Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.
Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l'autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l'émietta dans sa poche ; il s'arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.
- Hansel, qu'as-tu à t'arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !
- Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.
- Fou ! dit la femme. Ce n'est pas la colombe, c'est le soleil qui se joue sur la cheminée.
Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin.
La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu'ils n'étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit :
- Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.
À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d'eux. Ils s'éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite soeur, disant :
- Attends que la lune se lève, Gretel, nous verrons les miettes de pain que j'ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.
Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d'un arbre et s'endormirent. Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.

- Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l'air d'être bon !
Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre
- Langue, langue lèche !
Qui donc ma maison lèche ?
Les enfants répondirent
- C'est le vent, c'est le vent.
Ce céleste enfant.
Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :
- Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.
Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis.
Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse :
- Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent !
À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura :
- Quel bon repas je vais faire !
Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l'y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Gretel, la secoua pour la réveiller et s'écria :
- Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai.
Gretel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Gretel, elle, n'eut droit qu'à des carapaces de crabes. Tous les matins, la vieille se glissait jusqu'à l'écurie et disait : - Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras.
Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s'en rendait pas compte. Elle croyait que c'était vraiment le doigt de Hansel et s'étonnait qu'il n'engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l'enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps.
- Holà ! Gretel, cria-t-elle, dépêche-toi d'apporter de l'eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c'est demain que je le tuerai et le mangerai.
Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d'eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues !
- Dieu bon, aide-nous donc ! s'écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble !
- Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien !
De bon matin, Gretel fut chargée de remplir la grande marmite d'eau et d'allumer le feu.
- Nous allons d'abord faire la pâte, dit la sorcière. J'ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu'il faut. Elle poussa la pauvre Gretel vers le four, d'où sortaient de grandes flammes.
- Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s'il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l'intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Gretel devina son projet et dit :
- Je ne sais comment faire , comment entre-t-on dans ce four ?
- Petite oie, dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même.
Et elle y passa la tête. Alors Gretel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Gretel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir.
Gretel, elle, courut aussi vite qu'elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit :
- Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte !
Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu'un oiseau dont on vient d'ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s'embrassèrent ! N'ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants.
- C'est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches.
Et Gretel ajouta
- Moi aussi, je veux en rapporter à la maison !
Et elle en mit tant qu'elle put dans son tablier.
- Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée.
Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d'une grande rivière.
- Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont.
- On n'y voit aucune barque non plus, dit Gretel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser. Elle cria :
- Petit canard, petit canard,
Nous sommes Hansel et Gretel.
Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont,
Fais-nous passer avant qu'il ne soit tard.
Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui.
- Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l'un après l'autre.
La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l'eau sans dommage, ils s'aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L'homme n'avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu'il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Gretel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d'autres de ses poches, par poignées. C'en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.


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La maison gourmande d'Hansel et Gretel



image


Ce qu il vous faut :

2 gâteaux de base faits dans un moule à manqué
des biscuits au chocolat en forme de bâton
de la pâte d’amande verte
pleins de petits bonbons multicolores en forme de billes
des Smarties rouges et verts
quelques bonbons "fraises"
du sucre glace
des gaufrettes à la framboise
des caramels fruités en bâton (fraise et citron)
des petites meringues "champignons"
des cubes de guimauve rose
des bougies et leurs socles fleurs


Sur le premier gâteau, démoulé et refroidi, posez dessus la pâte d’amande verte que vous aurez étalé pour faire la pelouse.
Dans le deuxième gâteau, une fois démoulé et refroidi également, coupez deux rectangles égaux.

Déposez-les sur le premier gâteau pour former un toit.
Posez les gaufrettes tout autour du toit en appuyant légèrement pour bien les faire tenir.

Pour mettre de la neige sur votre maison, saupoudrez d’un peu de sucre glace.
Pour les cheminées, alignez tout en haut du toit tes cubes de guimauve piqués sur des cure-dents.
Plantez les caramels fruités bien droits dans la pâte d’amande pour faire la porte d’entrée.
Ajoutez tout autour de ton gâteau, des bonbons "fraises", des Smarties et les champignons pour compléter le décor.
Enfin, plantez des arbres... en piquant des biscuits au chocolat des deux côtés de la maison.

Pour saupoudrer le sucre glace, versez en un peu dans une petite passoire au-dessus du gâteau et tapoter la passoire sur le côté pour le faire tomber en vous déplaçant
sur toute la surface.
Pour étaler plus facilement la pâte d’amande utilisée pour les décors, fais-la ramollir quelques secondes au four à micro-ondes.

Autres recettes de ce type>

LA CUISINE DES FÉES, Contes gourmands et photographies alléchantes - 163 pages. De Laurence et Gilles Laurendon, Christine Ferber, Bernhard Winkelmann (photographies), Philippe Model (mises en scène et illustrations) - Éditions du Chêne, 1999.

La littérature est souvent affaire de gourmandise. Ce livre reprend en six sections thématiques quelques extraits de contes célèbres étayés de recettes de cuisine. L'ensemble est rehaussé de photographies à vous mettre l'eau à la bouche et les papilles en farandole !

Cendrillon nous invite à déguster un "soufflé de citrouille à la cannelle et aux oranges confites". Le Petit Chaperon Rouge décline les ingrédients de la "galette au beurre de grand-mère" et, pour ne pas se laisser piéger en traversant le bois, ceux des" dents de loup à l'anis". Le chat Botté nous livre le secret du "gâteau du Marquis de Carabas" et celui du "blanc-manger de l'ogre". Alice au pays des merveilles n'est pas en reste avec ses "langues de chat". Quant à Blanche-Neige, personne ne sait rivaliser avec ses "jalousies de la reine"...

Les recettes sont simples, les résultats époustouflants. Pas besoin d'être magicienne pour se découvrir des doigts de fée ! Cet ouvrage est un rêve d'enfant devenu réalité. Même la "maison en pain d'épice" d'Hansel et Gretel est au moins aussi belle que nous l'avions imaginée. Un délice d'architecture fondante et ciselée.

fiche signalitique

Et Bon appétit !

lundi, septembre 15, 2003

Expo collective Paris-Pochoirs 2003

Sur le merveilleux site de l’oncle Tomy vous y retrouverez outre des tas d’info sur cet art des rues qui a mon avis n’est pas reconnu encore à sa juste valeur, mais vous y trouverez aussi des info précieuses qui vous permettront de ne louper aucune des expositions sur cet art des rues!
A ce propos je me demande si il existe un nom a cet art ? ? ? ? on entend pleins de noms pour qualifier ce style artistique du plus jolie au pire (oui j’ai déjà entendu vandalisme si si ! !) alors moi je serais curieuse de connaître celui qui leur conviendrait le mieux !
………………………………………………Des suggestions ? ? ?

Si vous aimez ces merveilleux pochoirs qui côtoie notre quotidien n’hésitez pas a venir voir cette expo qui mérite sérieusement le détour vu la brochette exceptionnelle d’artiste qui expose je pense que c’est grâce a ce genre d’artistes qu’on éprouve encore du plaisir a aimer l’art !
(Entre nous je pense que c’est eux les futures artistes de demain).
Comme le dit Tom ils n’ont pas encore de sponsors et franchement si un sponsor tiens a faire un parie avec l’avenir je pense qu’il devrait prendre le parie en misant sur eux ! Je suis sur qu’il parierait gagnant.

"Paris-Pochoirs, inestimable site consacré à un art que j'aime, organise en collaboration avec le squat Electron Libre, que j'aime aussi, une exposition collective avec, tenez-vous bien: Le Bateleur †, Miss-Tic, Mesnager, Mosko, Hao, Blek, CAD, Poch’, Lazlo, Sline, Nice Art, Super Sapin, Pocheur 4, La Sorcière, Artiste ouvrier, YZ/Open Your Eyes, Ivan le Terrible, Spliff Gâchette, Epsylon Point et L'Atlas pour la scénographie...

C'est du Du 19 septembre au 3 octobre, au Squat Electron Libre, 59 rue de Rivoli 75001, ouvert tous les jours sauf le lundi de 13h30 à 19h30.

Vernissage le 19 à 19h30 (performance en direct, dj, diaporama). Samantha, de Paris Pochoirs, serait très contente si vous veniez avec vos propres cahouettes et une petite bouteille de soda ou d'autre chose: Paris Pochoirs n’ayant pas encore de riches sponsors, cela vous permettra de boire ce que vous aimez et de contribuer à la fête."