Pour les accro comme moi d’Harry Potter la version française est sortie depuis le début décembre ! !
Le tome 5 ! ! Harry Potter et l’ordre du phénix
Si vous flânez sur le net vous pourrez voir fleurir un peu partout des dico potteriens
Des quizz, des jeu des grimoires, des encyclopédies, des jeux de quidditch ….des tas de petites choses inspirées directement de cet univers magique de Poudlard dans lequel évolue ce petit héros mondialement connu !
Allé zouuuu encore un hiver plonger dans ces fabuleuses histoires d’Harry Potter car il ne faut pas s’y tromper ce sont bien les livres de JK Rowling qui sont responsables de toute cette magie je me demande si elle n’est pas un peu sorcière aussi JK Rowling ? ? ? est-ce humain d’avoir autant d’imagination ?
lundi, décembre 15, 2003
mardi, novembre 25, 2003
Quand un PhotoService se transforme en un diffuseur d'art nouveau ...
Extraordinaire !!! Ce fut ma réaction en tombant nez à nez avec ceci !
Il s'agit de tout un assemblage de photos d'identités dessinant un joli tableau avec la manière dont elles sont disposées.
Je dis que c'est une oeuvre d'Art, car alors que dans la peinture classique le point de couleur va être donné par une couleur précisément, ici le point de couleur est donné par l'effet de saturation (de flou) de la mini photo d'identité d'autant plus nette qu'on s'éloigne du tableau ... Par extension, le pinceau devient pratiquement, psychologiquement, l'action de prendre ces mini photos d'identités ... bien qu'en réalité, il s'agit d'un collage qui remplace le rôle du pinceau ...
Cela dit, comme vous le constatez vous-même l'effet est bluffant ... comme l'attroupement de gens ravis autour du lieu le montre bien ...
Ou se situe cette oeuvre d'Art photographique ? ... C'est peut-être le plus incongru ? c'est une décoration d'un mur devant lequel, traditionnellement, on se fait prendre en photo d'identité justement ... dans une boutique de photographie: le PHOTO SERVICE du 8, rue de Rivoli à PARIS (pas loin de l'Eglise saint-Antoine)
On retrouve en page d'acceuil du site internet de cette boutique en haut et au milieu une petite photographie montrant l'oeuvre egalement, visible de beaucoup plus loin, donc ne montrant pas de quoi elle est faite (ma photo le montre mieux, ...)
Il s'agit de tout un assemblage de photos d'identités dessinant un joli tableau avec la manière dont elles sont disposées.
Je dis que c'est une oeuvre d'Art, car alors que dans la peinture classique le point de couleur va être donné par une couleur précisément, ici le point de couleur est donné par l'effet de saturation (de flou) de la mini photo d'identité d'autant plus nette qu'on s'éloigne du tableau ... Par extension, le pinceau devient pratiquement, psychologiquement, l'action de prendre ces mini photos d'identités ... bien qu'en réalité, il s'agit d'un collage qui remplace le rôle du pinceau ...
Cela dit, comme vous le constatez vous-même l'effet est bluffant ... comme l'attroupement de gens ravis autour du lieu le montre bien ...
Ou se situe cette oeuvre d'Art photographique ? ... C'est peut-être le plus incongru ? c'est une décoration d'un mur devant lequel, traditionnellement, on se fait prendre en photo d'identité justement ... dans une boutique de photographie: le PHOTO SERVICE du 8, rue de Rivoli à PARIS (pas loin de l'Eglise saint-Antoine)
On retrouve en page d'acceuil du site internet de cette boutique en haut et au milieu une petite photographie montrant l'oeuvre egalement, visible de beaucoup plus loin, donc ne montrant pas de quoi elle est faite (ma photo le montre mieux, ...)
Faire ses propres photo N&B chez soi quand on est pas pro ! (deuxième partie - par Aith)
Un peu de fantaisie?:
- Le chimigramme mais bon vous pouvez lui donner le nom que vous voulez!
Outre toute considération sur sensibilité du matériel utilisé c'est une expérience à faire! Et qui sait vous obtiendrez peu être des effets sympathiques.
Un seul critère à prendre en considération que le support puisse subir les différentes opérations dans les bains révélation fixations lavage donc désolé vous ne pourrez pas faire ça sur votre voiture.
Mais des supports tel que papier recyclé, carton, euh…. papier toilette non plus j'ai peur qu'il ne tienne pas au lavage :/ mais papier d'emballage, papyrus ça devrait marcher du moment qu'il résiste au lavage…
Evidement faut posséder déjà les bases du développement photo et avoir le matériel suffisant. Mais pour ceux qui aiment les expériences ça mérite le coup d'essai !
Pour les accro d'expériences en tout genre pour pouvez retrouver la technique qu'utilisait les photographes autrefois! Rappelez vous vous avez sûrement fait ça un jour à l'école des photos avec une boîte et un trou ? (un sténopé ) ben sur le site pichnette
venez retrouver cette technique "magique" et au passage allez visiter ce petit site plein de petites merveilles !!!et meme si ca vous plais vous pouvez "engueuler, enguirlander d'oeillets ou inviter l'auteur à marcher autour du feu" ;)
autre site
- le Daguerréotype tellement célèbre que j'en parlerais même pas!
- Le photogramme
Mais si vous avez envie de faire un petit truc très simple et très amusant un peu dans le même style je vous explique vous avez votre "chambre noire" (enfin votre salle de bain) votre papier photo mais pas de négatif et a la limite pas d'agrandisseur non plus juste une lampe torche (c'est mieux avec l'agrandisseur la lumière est mieux diffusé et on peu calculer le temps de pose plus facilement)!!! Mais un objet en verre une carafe une petite sculpture.. assez découpé ou une fine fleur séchée ou n'importe quoi ayant un tout petit peu de transparence ou des troues (broderie fine ect…) ou bien de la matière pressée entre deux plaques de verre, il vous suffit de le placer sur la feuille photo de l'impressionner (avec la lampe torche ou l'agrandisseur ; mais non pas en lui montrant vos fesses!!) et ensuite révéler et fixer votre papier vous obtenez une belle empreinte de l'objet. (cela ne dispense pas de faire des bandes d'essai evidement pour choisir l'exposition).
exemple de photogramme
ect…..
PS: moi j'avais un prof à la fac qui faisait de la photo en 3D !!! Son appareil photo avait deux objectifs et tous les autres profs le prenaient je pense pour un excentrique car il ne pouvait pas s'empêcher de le sortir chaque occasion ! Ils nous avait montré une fois des photos panoramique 3D en couleur avec les petites lunettes spéciales comme à eurodisney ça en jette c clair !J'ai jamais réussi à le coincer dans un coin pour qu'il m'explique comment son truc marchait mais franchement j'aurais bien voulu (euh… savoir comment ça marche hein! Pas pour le prof ;). Je crois qu'il donne l'effet 3D au tirage il doit faire une superposition de ses deux photo identique mais à des couleurs différentes avec un petit décalage dans sa superposition mais c'est a vérifier.
- On utilise aussi un peu la photographie pour la sérigraphie (technique souvent utilisé par Andy Warhol et Vasarely) "procédé photomécanique" mais c'est encore une longue histoire à raconter. Voici un lien qui explique un peu le principe "(…) En sérigraphie en plus de la fabrication des typons on peut se servir de la photographie de trois autres manières : la découpe photographique de film masque, la projection pour réaliser des grands formats et la fabrication de plusieurs positifs avec des contrastes différents.
Pour restituer la photo d'un portrait en sérigraphie on a recours au tramage qui transforme les zones des différents gris en points plus ou moins gros et plus ou moins rapprochés. Cette manière de faire à l'avantage d'imprimer en une seule fois. Néanmoins pour restituer un portrait on peut avoir recours à un autre procédé. Il s'agit de faire à partir d'un original noir et blanc une série de trois ou quatre positifs avec des contrastes différents et de les imprimer les uns sur les autres, la couleur la plus claire à l'aide du positif le moins contrasté et ainsi de suite. (…) (d'où l'intérêt du noir et blanc) (…) remplacer ces gris par toutes sortes de combinaisons de couleurs, l'effet n'en sera que plus psychédélique (en respectant néanmoins l'ordre des typons et l'empilage clair ----> foncé).
- Historique rapide
Un peu d'histoire des sciences :
- L'autoradiographie et oui l'émulsion photographique sert à ça aussi (des images? )
- Le chimigramme mais bon vous pouvez lui donner le nom que vous voulez!
Outre toute considération sur sensibilité du matériel utilisé c'est une expérience à faire! Et qui sait vous obtiendrez peu être des effets sympathiques.
Un seul critère à prendre en considération que le support puisse subir les différentes opérations dans les bains révélation fixations lavage donc désolé vous ne pourrez pas faire ça sur votre voiture.
Mais des supports tel que papier recyclé, carton, euh…. papier toilette non plus j'ai peur qu'il ne tienne pas au lavage :/ mais papier d'emballage, papyrus ça devrait marcher du moment qu'il résiste au lavage…
Evidement faut posséder déjà les bases du développement photo et avoir le matériel suffisant. Mais pour ceux qui aiment les expériences ça mérite le coup d'essai !
Pour les accro d'expériences en tout genre pour pouvez retrouver la technique qu'utilisait les photographes autrefois! Rappelez vous vous avez sûrement fait ça un jour à l'école des photos avec une boîte et un trou ? (un sténopé ) ben sur le site pichnette
venez retrouver cette technique "magique" et au passage allez visiter ce petit site plein de petites merveilles !!!et meme si ca vous plais vous pouvez "engueuler, enguirlander d'oeillets ou inviter l'auteur à marcher autour du feu" ;)
autre site
- le Daguerréotype tellement célèbre que j'en parlerais même pas!
- Le photogramme
Mais si vous avez envie de faire un petit truc très simple et très amusant un peu dans le même style je vous explique vous avez votre "chambre noire" (enfin votre salle de bain) votre papier photo mais pas de négatif et a la limite pas d'agrandisseur non plus juste une lampe torche (c'est mieux avec l'agrandisseur la lumière est mieux diffusé et on peu calculer le temps de pose plus facilement)!!! Mais un objet en verre une carafe une petite sculpture.. assez découpé ou une fine fleur séchée ou n'importe quoi ayant un tout petit peu de transparence ou des troues (broderie fine ect…) ou bien de la matière pressée entre deux plaques de verre, il vous suffit de le placer sur la feuille photo de l'impressionner (avec la lampe torche ou l'agrandisseur ; mais non pas en lui montrant vos fesses!!) et ensuite révéler et fixer votre papier vous obtenez une belle empreinte de l'objet. (cela ne dispense pas de faire des bandes d'essai evidement pour choisir l'exposition).
exemple de photogramme
ect…..
PS: moi j'avais un prof à la fac qui faisait de la photo en 3D !!! Son appareil photo avait deux objectifs et tous les autres profs le prenaient je pense pour un excentrique car il ne pouvait pas s'empêcher de le sortir chaque occasion ! Ils nous avait montré une fois des photos panoramique 3D en couleur avec les petites lunettes spéciales comme à eurodisney ça en jette c clair !J'ai jamais réussi à le coincer dans un coin pour qu'il m'explique comment son truc marchait mais franchement j'aurais bien voulu (euh… savoir comment ça marche hein! Pas pour le prof ;). Je crois qu'il donne l'effet 3D au tirage il doit faire une superposition de ses deux photo identique mais à des couleurs différentes avec un petit décalage dans sa superposition mais c'est a vérifier.
- On utilise aussi un peu la photographie pour la sérigraphie (technique souvent utilisé par Andy Warhol et Vasarely) "procédé photomécanique" mais c'est encore une longue histoire à raconter. Voici un lien qui explique un peu le principe "(…) En sérigraphie en plus de la fabrication des typons on peut se servir de la photographie de trois autres manières : la découpe photographique de film masque, la projection pour réaliser des grands formats et la fabrication de plusieurs positifs avec des contrastes différents.
Pour restituer la photo d'un portrait en sérigraphie on a recours au tramage qui transforme les zones des différents gris en points plus ou moins gros et plus ou moins rapprochés. Cette manière de faire à l'avantage d'imprimer en une seule fois. Néanmoins pour restituer un portrait on peut avoir recours à un autre procédé. Il s'agit de faire à partir d'un original noir et blanc une série de trois ou quatre positifs avec des contrastes différents et de les imprimer les uns sur les autres, la couleur la plus claire à l'aide du positif le moins contrasté et ainsi de suite. (…) (d'où l'intérêt du noir et blanc) (…) remplacer ces gris par toutes sortes de combinaisons de couleurs, l'effet n'en sera que plus psychédélique (en respectant néanmoins l'ordre des typons et l'empilage clair ----> foncé).
- Historique rapide
Un peu d'histoire des sciences :
- L'autoradiographie et oui l'émulsion photographique sert à ça aussi (des images? )
lundi, novembre 24, 2003
Le site qui traduit les meeuuuh, les ouaf et les coin-coin
Trop mignon : sur bzzzpeek.com, on écoute des gosses du monde entier imiter le camion de pompier ou l'aboiement du chien. Idéal pour amuser les tout petits (ou casser les oreilles des collègues).
Idées cadeaux pour Noël ou juste se faire plaisir :
Voici 2 livres pour vraiment se faire plaisir !
- Le premier ou plutôt les premiers :
Les carnets de voyages de Titouan Lamazou chez Gallimard vous transporte au rythme de croquis de voyages magnifiques ! et d’anecdotes personnel sur ces voyage plein d’émotions. Il nous fait partager ses plus belles rencontres au quatre coins du monde.
Titouan LAMAZOU, navigateur et artiste français, auteur notamment de portraits de femmes du monde entier, a été nommé Artiste de l’UNESCO pour la paix par le Directeur général de l’UNESCO en mars 2003.
Si vous habitez a Clermont Ferrand vous avez la chance de pouvoir aller découvrir son expo « Rencontres africaines »
Du 07.11.03 au 05.01.04 Musée d'Art Roger-Quilliot
- Le second « Re garde moi » de Miss tic que l’on peut trouver dans toutes les librairies ! avec sa préface de Régine Deforges regroupe 70 magnifiques pochoirs de Miss Tic.
« Il raconte sans fausse pudeur les fureurs amoureuses, les désirs subversifs et les tendresses passagères.
Ces femmes obsédantes qui s'affichent, ces jolies mômes délaissées, délicieuses, jalouses de notre attention, injectent du barbare dans le domestiqué. Ces figures de rêve, de mots, ces fictions désirantes transgressent les règles élémentaires de notre langage et de nos lieux communs.
Une fois capturées dans l'espace du livre, ces empreintes accèdent à une nouvelle forme de vie. »
- Le premier ou plutôt les premiers :
Les carnets de voyages de Titouan Lamazou chez Gallimard vous transporte au rythme de croquis de voyages magnifiques ! et d’anecdotes personnel sur ces voyage plein d’émotions. Il nous fait partager ses plus belles rencontres au quatre coins du monde.
Titouan LAMAZOU, navigateur et artiste français, auteur notamment de portraits de femmes du monde entier, a été nommé Artiste de l’UNESCO pour la paix par le Directeur général de l’UNESCO en mars 2003.
Si vous habitez a Clermont Ferrand vous avez la chance de pouvoir aller découvrir son expo « Rencontres africaines »
Du 07.11.03 au 05.01.04 Musée d'Art Roger-Quilliot
- Le second « Re garde moi » de Miss tic que l’on peut trouver dans toutes les librairies ! avec sa préface de Régine Deforges regroupe 70 magnifiques pochoirs de Miss Tic.
« Il raconte sans fausse pudeur les fureurs amoureuses, les désirs subversifs et les tendresses passagères.
Ces femmes obsédantes qui s'affichent, ces jolies mômes délaissées, délicieuses, jalouses de notre attention, injectent du barbare dans le domestiqué. Ces figures de rêve, de mots, ces fictions désirantes transgressent les règles élémentaires de notre langage et de nos lieux communs.
Une fois capturées dans l'espace du livre, ces empreintes accèdent à une nouvelle forme de vie. »
vendredi, novembre 14, 2003
LA PEINTURE ET LA SENSUALITE
Peindre est en soi un acte sensuel. La touche ferme ou tendre, diffuse ou concise, s’inscrit avec plus ou moins de pression, comme une caresse sur la surface de la toile selon l’inspiration du moment ; le geste large, ou ciblé, contenu ou spontané, soutenu ou léger, le geste enveloppant à travers lequel le peintre enlace son œuvre ne peut pas ne pas être une étreinte. Quand à l’alchimie des couleurs c’est un suc de délices et de plaisir où le peintre exprime tous ses émois, émotions et tendresses. La toile vierge dressée sur un chevalet, fixée sur un mur, étalée sur le plancher invite à un corps à corps amoureux et fécond dans les heureux moments de fusion.
Mais peindre c’est aussi communier avec des énergies obscures. C’est être traversé par des forces vitales qui aiguisent et qui gravitent dans les profondeurs abyssales de l’ être et les hauteurs vertigineuses vers lesquelles tend son âme. C’est surtout cette correspondance, cette répercussion des forces entre elles, les hautes et les basses. C’est maintenir une circulation entre l’abîme et le sublime. C’est une respiration où l’artiste quel qu’il soit, écrivain, musicien, sculpteur, ténor, soprano, poète se métamorphose au contact de ces forces qu’il sollicite et le sollicitent. Cette mutation de l’Homme vers l’artiste développe en lui presque monstrueusement, comme tout se qui se développe de manière excessive, des aspirations de tous ordres et à tous niveaux. La sensualité est l’une de ces forces obscures. L’artiste ne peut pas en faire l’économie sans nuire à son art, car c’est une énergie fabuleuse avec laquelle il doit traiter et qui le renforce assurément lorsqu’elle n’est pas dévoration consumante et destructrice.
Créer ou faire l’amour est du même ordre. La sensualité éclôt à la première sensation et exhale d’autres sensations qui à leur tour enfantent encore d’autres sensation jusqu’à la jouissance la plus intense qui est émotion de l’artiste dans le silence de sa création. Cette sensualité vivace est un pacte d’amour avec la vie, qui regorge de santé, régénère, relance et élargit nos limites. L’artiste est celui qui protège et achemine vers son œuvre, qu’elle soit pierre, toile, encre, voix, cet enfantement de sensations infinies qui se maintient en suspens jusqu’à la volupté finale. L’artiste est celui ou celle qui sait faire durer jusque dans l’élan spontané. C’est celui ou celle qui peut inscrire l’élan dans la durée par le sentiment.
Le 3.5.98 par aline
Mais peindre c’est aussi communier avec des énergies obscures. C’est être traversé par des forces vitales qui aiguisent et qui gravitent dans les profondeurs abyssales de l’ être et les hauteurs vertigineuses vers lesquelles tend son âme. C’est surtout cette correspondance, cette répercussion des forces entre elles, les hautes et les basses. C’est maintenir une circulation entre l’abîme et le sublime. C’est une respiration où l’artiste quel qu’il soit, écrivain, musicien, sculpteur, ténor, soprano, poète se métamorphose au contact de ces forces qu’il sollicite et le sollicitent. Cette mutation de l’Homme vers l’artiste développe en lui presque monstrueusement, comme tout se qui se développe de manière excessive, des aspirations de tous ordres et à tous niveaux. La sensualité est l’une de ces forces obscures. L’artiste ne peut pas en faire l’économie sans nuire à son art, car c’est une énergie fabuleuse avec laquelle il doit traiter et qui le renforce assurément lorsqu’elle n’est pas dévoration consumante et destructrice.
Créer ou faire l’amour est du même ordre. La sensualité éclôt à la première sensation et exhale d’autres sensations qui à leur tour enfantent encore d’autres sensation jusqu’à la jouissance la plus intense qui est émotion de l’artiste dans le silence de sa création. Cette sensualité vivace est un pacte d’amour avec la vie, qui regorge de santé, régénère, relance et élargit nos limites. L’artiste est celui qui protège et achemine vers son œuvre, qu’elle soit pierre, toile, encre, voix, cet enfantement de sensations infinies qui se maintient en suspens jusqu’à la volupté finale. L’artiste est celui ou celle qui sait faire durer jusque dans l’élan spontané. C’est celui ou celle qui peut inscrire l’élan dans la durée par le sentiment.
Le 3.5.98 par aline
Aquarelle
site de michele.gondinet
Avantages:
Idéale pour peindre sur le motif en extérieur.
Ne nécessite pas un matériel très encombrant.
Donne au sujet une transparence inégalable.
Grande rapidité d'exécution.
Séchage rapide.
Ne tolère pas la médiocrité.
Inconvénients :
Il faut faire très attention à l'hygrométrie de l'air.
Ne tolère aucun repentir (auréoles).
Le papier d'aquarelle fin demande une préparation : (humidification préalable et tension).
Nécessite beaucoup de dextérité et d'entraînement.
Risque de gondolement.
Obligation d'encadrement sous verre.
Craint l'humidité.
Les meilleurs:
Delacroix, Turner, Bonington, Vlaminck, Jondkind, Boudin, Lami, Bottini, Signac, Dufy, Dunoyer de Segonzac...
Conseils :
Commencer par des petits formats.
Bien préparer le papier en l' humidifiant et en le tendant pour lui éviter de gondoler.
Choisir des aquarelles de bonne qualité (au miel).
Choisir des pinceaux de bonne qualité (poils de martre).
La réserve d'eau pour le rinçage du pinceau doit être importante.
Faire un dessin précis et léger.
Le tableau doit déjà être terminé dans votre esprit. (pas de repentir).
Commencer par les couleurs claires et superposer avec les plus foncées.
Penser à réserver les blancs ( le blanc n'existe pas en aquarelle enfin en théorie ;).
Un site ouvert
Trop d'ouvrages basés sur ces vieilles méthodes provoquent rapidement un rejet du lecteur. Pas question non plus de vous fournir des canevas rigoureux que vous n'auriez plus qu'à remplir consciencieusement sans aucune initiative personnelle car le hasard est un élément majeur de l'art de l'aquarelle, la même action ne produisant que très rarement le même effet. Entrent en ligne de compte la température de l'eau, le type de papier, la qualité des pigments, les conditions de séchage... et l'humeur de l'artiste !
envie de partir en balade, un petit bloc de papier en poche, une minuscule boîte d'aquarelle, quelques pinceaux et un peu d'eau. Car l'essentiel d'un loisir créatif comme la pratique de l'aquarelle réside dans le fait qu'elle nous apprend à ouvrir les yeux et à redécouvrir le monde.
s'équiper pour pratiquer l'aquarelle ne nécessite pas un investissement trop important.
Si les "as" de l'aquarelle peuvent se vanter de savoir instinctivement garder des réserves de blanc dans leur composition pour simuler cette couleur que les aquarellistes réprouvent en tant que matière (à titre anecdotique, il paraît que les tubes d'aquarelle blanche sont parmi les plus vendus dans le commerce), les débutants seront très contents de s'adjoindre l'aide d'un liquide à base de latex comme par exemple le "Grafigum", qui sert à protéger les zones qui devront rester blanches. Quand l'aquarelle est sèche, il suffit de frotter légèrement avec le doigt pour retirer cette matière protectrice et retrouver la couleur du papier. J'avoue quant à moi utiliser parfois un peu de gouache blanche pour retrouver artificiellement la virginité du papier que j'ai malencontreusement déflorée.
Le choix du papier est primordial. Il dépend à la fois du sujet que vous allez traiter, de votre inspiration et du type d'effets recherchés. Il existe en fait trois grandes familles de papier qu'on peut classer en fonction du grain de leur surface. Le papier à grain fin est, comme son nom l'indique, idéal pour un dessin très précis, surtout dans les détails. Il s'adapte plus volontiers au travail à la plume rehaussé de couleurs à l'aquarelle. Débutant s'abstenir car il ne retient pas l'eau et s'avère totalement réfractaire aux techniques humides.
Le papier à grain moyen est idéal pour s'initier. Sa légère rugosité s'adapte bien à l'aquarelle. La peinture se dépose avec plus de liberté, donnant des effets aléatoires tout à fait intéressants. Dernier de la liste, le papier à grain épais nécessite un bon entraînement pour maîtriser les variations de matière obtenues. Il est recherché pour obtenir des effets de matières prononcés. Notamment cette brillance particulière des couleurs due au contraste entre les creux qui conservent la couleur naturelle du papier et la couche picturale en surface.
Avantages:
Idéale pour peindre sur le motif en extérieur.
Ne nécessite pas un matériel très encombrant.
Donne au sujet une transparence inégalable.
Grande rapidité d'exécution.
Séchage rapide.
Ne tolère pas la médiocrité.
Inconvénients :
Il faut faire très attention à l'hygrométrie de l'air.
Ne tolère aucun repentir (auréoles).
Le papier d'aquarelle fin demande une préparation : (humidification préalable et tension).
Nécessite beaucoup de dextérité et d'entraînement.
Risque de gondolement.
Obligation d'encadrement sous verre.
Craint l'humidité.
Les meilleurs:
Delacroix, Turner, Bonington, Vlaminck, Jondkind, Boudin, Lami, Bottini, Signac, Dufy, Dunoyer de Segonzac...
Conseils :
Commencer par des petits formats.
Bien préparer le papier en l' humidifiant et en le tendant pour lui éviter de gondoler.
Choisir des aquarelles de bonne qualité (au miel).
Choisir des pinceaux de bonne qualité (poils de martre).
La réserve d'eau pour le rinçage du pinceau doit être importante.
Faire un dessin précis et léger.
Le tableau doit déjà être terminé dans votre esprit. (pas de repentir).
Commencer par les couleurs claires et superposer avec les plus foncées.
Penser à réserver les blancs ( le blanc n'existe pas en aquarelle enfin en théorie ;).
Un site ouvert
Trop d'ouvrages basés sur ces vieilles méthodes provoquent rapidement un rejet du lecteur. Pas question non plus de vous fournir des canevas rigoureux que vous n'auriez plus qu'à remplir consciencieusement sans aucune initiative personnelle car le hasard est un élément majeur de l'art de l'aquarelle, la même action ne produisant que très rarement le même effet. Entrent en ligne de compte la température de l'eau, le type de papier, la qualité des pigments, les conditions de séchage... et l'humeur de l'artiste !
envie de partir en balade, un petit bloc de papier en poche, une minuscule boîte d'aquarelle, quelques pinceaux et un peu d'eau. Car l'essentiel d'un loisir créatif comme la pratique de l'aquarelle réside dans le fait qu'elle nous apprend à ouvrir les yeux et à redécouvrir le monde.
s'équiper pour pratiquer l'aquarelle ne nécessite pas un investissement trop important.
Si les "as" de l'aquarelle peuvent se vanter de savoir instinctivement garder des réserves de blanc dans leur composition pour simuler cette couleur que les aquarellistes réprouvent en tant que matière (à titre anecdotique, il paraît que les tubes d'aquarelle blanche sont parmi les plus vendus dans le commerce), les débutants seront très contents de s'adjoindre l'aide d'un liquide à base de latex comme par exemple le "Grafigum", qui sert à protéger les zones qui devront rester blanches. Quand l'aquarelle est sèche, il suffit de frotter légèrement avec le doigt pour retirer cette matière protectrice et retrouver la couleur du papier. J'avoue quant à moi utiliser parfois un peu de gouache blanche pour retrouver artificiellement la virginité du papier que j'ai malencontreusement déflorée.
Le choix du papier est primordial. Il dépend à la fois du sujet que vous allez traiter, de votre inspiration et du type d'effets recherchés. Il existe en fait trois grandes familles de papier qu'on peut classer en fonction du grain de leur surface. Le papier à grain fin est, comme son nom l'indique, idéal pour un dessin très précis, surtout dans les détails. Il s'adapte plus volontiers au travail à la plume rehaussé de couleurs à l'aquarelle. Débutant s'abstenir car il ne retient pas l'eau et s'avère totalement réfractaire aux techniques humides.
Le papier à grain moyen est idéal pour s'initier. Sa légère rugosité s'adapte bien à l'aquarelle. La peinture se dépose avec plus de liberté, donnant des effets aléatoires tout à fait intéressants. Dernier de la liste, le papier à grain épais nécessite un bon entraînement pour maîtriser les variations de matière obtenues. Il est recherché pour obtenir des effets de matières prononcés. Notamment cette brillance particulière des couleurs due au contraste entre les creux qui conservent la couleur naturelle du papier et la couche picturale en surface.
vendredi, octobre 31, 2003
GRAND MARCHE D'ART CONTEMPORAIN
LA BASTILLE du 29 octobre au 2 novembre 2003
Uniquement des originaux
Depuis 1994 ce salon ravit les grands et les petits par ses couleurs chatoyantes.
Peintres, sculpteurs, céramistes, artistes divers en tous genres prennent d'assaut la Bastille y exposant et vendant leurs oeuvres à un public complètement hétéroclite.
Place de la Bastille, tous les jours de 11h à 19h
Thème : Jungles et Forêts
Info : 01 56 53 93 93
Uniquement des originaux
Depuis 1994 ce salon ravit les grands et les petits par ses couleurs chatoyantes.
Peintres, sculpteurs, céramistes, artistes divers en tous genres prennent d'assaut la Bastille y exposant et vendant leurs oeuvres à un public complètement hétéroclite.
Place de la Bastille, tous les jours de 11h à 19h
Thème : Jungles et Forêts
Info : 01 56 53 93 93
jeudi, octobre 23, 2003
Poème sur l’art
Regard de Jack-Alain LEGER sur John-Franklin KOENIG (peintre)
En réserve noire
Le fond, pour ce peu de terre
La trace de vie
La nuit est légère
Un trait tiré sur la toile
Nul pentimento.
Deux pans, une forme
La blessure inavouée,
La tendre redite.
Repentir, repeint,
Fouille écarlate du jour
Sanguine et sienne.
Mat, un seul éclat
La pâte épaisse le recèle
Comme un secret tu
Japanese garden,
Seatle_je me souviens
Son rire et les phlox.
Un chaos ocre
Que fixe sa main si sûre
_signé JFK.
En réserve noire
Le fond, pour ce peu de terre
La trace de vie
La nuit est légère
Un trait tiré sur la toile
Nul pentimento.
Deux pans, une forme
La blessure inavouée,
La tendre redite.
Repentir, repeint,
Fouille écarlate du jour
Sanguine et sienne.
Mat, un seul éclat
La pâte épaisse le recèle
Comme un secret tu
Japanese garden,
Seatle_je me souviens
Son rire et les phlox.
Un chaos ocre
Que fixe sa main si sûre
_signé JFK.
mercredi, octobre 22, 2003
Salon Créations Savoir-faire
Pour les artistes en herbes ou simplement pour s’aérer l’esprit et découvrir tout ce qu’on peu faire de ses dix doigts :)
Le salon de la création c’est Porte de Versailles à Paris, au niveau 3 du Hall 7 de la Porte de Versailles pour 5 jours exceptionnels. Du 27 Novembre au 1 décembre 2003
Perso j’y vais tous les ans j’adore c'est des instants magiques ou on découvre des tas de possibilités pour faire des tas de choses soit-meme y’a des ateliers de démonstration des exposants de tout style de créations divers et variés (peinture sur toile papier objet tissus bois verre …., couture patch broderie… sculture, menuiserie ect…..) et même je me souviens l’année dernier un petit stand produit du terroir aucun rapport me direz vous le rapport a vrai dire après avoir goûté un sandwich au foie gras (je connaissais pas du tout c’était pas trop cher mais super bon) accompagné d’un petit verre de sauternes maison on cherche plus trop le rapport :))) on déguste mais j’peux vous assurer que du savoir faire sûrement qu’il y en a la dedans :)
Du jeudi 27 novembre au lundi 1er décembre
De 10h à 19h (sauf lundi 1er décembre 18h)
Nocturne vendredi 28 novembre jusqu’à 21h00.
Métro : ligne 12 station Portes de Versailles, ou ligne 8 station Balard.
Bus : ligne 80 ou PC1 arrêt « Porte de Versailles »
Voiture : périphériques sorties « Porte de Versailles », « Porte de Sèvres » ou « Porte de Vanves ».
Plein tarif : 10.5 €
Passeport 2 jours : 18 €
Nocturne vendredi 28 novembre de 18h à 21h : 8 €
Enfants de 7 à 12 ans :8 €
Enfants de moins de 7 ans : gratuit Groupes et CE à partir de 20 personnes : 8 € sur justificatif.
Le salon de la création c’est Porte de Versailles à Paris, au niveau 3 du Hall 7 de la Porte de Versailles pour 5 jours exceptionnels. Du 27 Novembre au 1 décembre 2003
Perso j’y vais tous les ans j’adore c'est des instants magiques ou on découvre des tas de possibilités pour faire des tas de choses soit-meme y’a des ateliers de démonstration des exposants de tout style de créations divers et variés (peinture sur toile papier objet tissus bois verre …., couture patch broderie… sculture, menuiserie ect…..) et même je me souviens l’année dernier un petit stand produit du terroir aucun rapport me direz vous le rapport a vrai dire après avoir goûté un sandwich au foie gras (je connaissais pas du tout c’était pas trop cher mais super bon) accompagné d’un petit verre de sauternes maison on cherche plus trop le rapport :))) on déguste mais j’peux vous assurer que du savoir faire sûrement qu’il y en a la dedans :)
Du jeudi 27 novembre au lundi 1er décembre
De 10h à 19h (sauf lundi 1er décembre 18h)
Nocturne vendredi 28 novembre jusqu’à 21h00.
Métro : ligne 12 station Portes de Versailles, ou ligne 8 station Balard.
Bus : ligne 80 ou PC1 arrêt « Porte de Versailles »
Voiture : périphériques sorties « Porte de Versailles », « Porte de Sèvres » ou « Porte de Vanves ».
Plein tarif : 10.5 €
Passeport 2 jours : 18 €
Nocturne vendredi 28 novembre de 18h à 21h : 8 €
Enfants de 7 à 12 ans :8 €
Enfants de moins de 7 ans : gratuit Groupes et CE à partir de 20 personnes : 8 € sur justificatif.
lundi, octobre 13, 2003
Se "culturer" pour pas un rond c'est possible et on vous le prouve.
Voici un lien bien pratique qui vous refile de bonnes adresses.
expl :
MUSÉES DE LA VILLE DE PARIS
Le musée de la Légion d'Honneur, le Petit Palais ou encore la maison de Victor Hugo, tout comme l'ensemble des musées de la ville de Paris sont gratuits le dimanche matin entre 10 et 13 heures.
MUSÉES NATIONAUX
Depuis le début de l'année 2000, l'ensemble des musées nationaux (Louvre, Orsay, Picasso, Rodin...) vous ouvrent leurs portes et ferment leurs caisses le premier dimanche de chaque mois.
Musées Nationaux concernés
Paris :
Musée du Louvre
75001 Paris
Téléphone : 01 40 20 51 51
Musée de l'Orangerie (fermé du 3/08/99 à l'automne 2000)
Jardin des Tuileries - 75001 Paris
Téléphone : 01 42 97 48 16
Musée Picasso
Hôtel Salé - 5, rue de Thorigny - 75003 Paris
Téléphone : 01 42 71 25 21
Musée du Moyen-Age (Thermes de Cluny)
6, Place Paul-Painlevé - 75005 Paris
Téléphone : 01 53 73 78 00
Musée Delacroix
6, rue de Fürstenberg - 75006 Paris
Téléphone : 01 44 41 86 50
Musée Hébert
Hôtel de Montmorency-Bours
85, rue du Cherche-Midi - 75006 Paris
Téléphone : 01 42 22 23 82
Musée d'Orsay
1, rue de la Légion d'Honneur - 75007 Paris
Téléphone : 01 40 49 48 14
Musée Rodin
Hôtel Biron - 77, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 11
Musée Gustave Moreau
14, rue La Rochefoucauld - 75009 Paris
Téléphone : 01 48 74 84 80
Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie
293, avenue Daumesnil - 75012 Paris
Téléphone : 01 44 74 84 80
Musée des Arts asiatiques-Guimet (réouverture printemps 2000)
19, avenue d'Iéna - 75116 Paris
Téléphone : 01 40 73 88 11
Musée des Arts et Traditions populaires
6, avenue du Mahatma-Gandhi - 75116 Paris
Téléphone : 01 44 17 60 00
Musée Henner
43, avenue de Villiers - 75017 Paris
Téléphone : 01 47 63 42 73
Musée national d'art moderne
19, rue Beaubourg - 75004 Paris
Téléphone : 01 44 78 12 33
Environs de Paris :
Musée de Versailles et de Trianon
78000 Versailles
Téléphone : 01 30 83 78 00 ou 01 30 83 77 77
Musée des Antiquités nationales
Place du Château - 78103 Saint-Germain-en-Laye
Téléphone : 01 39 10 13 00
Musée des Granges de Port-Royal
78114 Magny-Les-Hameaux
Téléphone : 01 30 43 73 05
Musée du Château de Fontainebleau
77300 Fontainebleau
Téléphone : 01 60 71 50 60
Musée de la Céramique
Place de la Manufacture - 92310 Sèvres
Téléphone : 01 41 14 04 20
Musée de la renaissance
Château d'Ecouen - 95440 Ecouen
Téléphone : 01 34 38 38 50
Musées et domaine du château de Compiègne
Place du Général-de-Gaulle - 60200 Compiègne
Téléphone : 03 44 38 47 00
Musée des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
92500 Rueil-Malmaison
Téléphone : 01 41 29 05 55
Région :
Musée de la Coopération franco-américaine
Château de Blérancourt - 02300 Blérancourt
Téléphone : 03 23 39 60 16
Musée Magnin
4, rue des Bons-Enfants - 21000 Dijon
Téléphone : 03 80 67 11 10
Musée des Deux Victoires
Clémenceau - De Lattre - 85390 Mouilleron-en-Pareds
Téléphone : 02 51 00 31
Musée National de la Porcelaine Adrien - Dubouché
8 bis, place Winston-Churchill - 87000 Limoges
Téléphone : 05 55 33 08 50
Musées de l'île d'Aix
Musée napoléonien et musée africain - 17123 Ile d'Aix
Téléphone : 05 46 84 66 40
Musée de la Préhistoire
24620 Les-Eyzies-de-Tayac
Téléphone : 05 53 06 45 45
Musée du château de Pau
64000 Pau
Téléphone : 05 59 82 38 00
Musée Message Biblique Marc-Chagall
Avenue du Dosteur Ménard - 06000 Nice
Téléphone : 04 93 53 87 20
Musée Fernand-Léger
Chemin du Val-de-Pome - 06410 Biot
Téléphone : 04 92 91 50 30
Musée Picasso
Place de la Libération - 06220 Vallauris
Téléphone : 04 93 64 16 05
Musée de la Maison Bonaparte
Rue Saint-Charles - 20000 Ajaccio
Téléphone : 04 95 21 43 89
MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
5-7 rue de Fourcy. 4e. M° Saint-Paul ou Pont Marie. Tél: 01 44 78 75 00 Ce centre est consacré à la photo . Outre la collection permanente qui regroupe plus de 12 000 oeuvres, des expositions temporaires y sont régulièrement organisées. L'entrée est libre le mercredi de 17h à 20h.
...........ect
Autre site
expl :
MUSÉES DE LA VILLE DE PARIS
Le musée de la Légion d'Honneur, le Petit Palais ou encore la maison de Victor Hugo, tout comme l'ensemble des musées de la ville de Paris sont gratuits le dimanche matin entre 10 et 13 heures.
MUSÉES NATIONAUX
Depuis le début de l'année 2000, l'ensemble des musées nationaux (Louvre, Orsay, Picasso, Rodin...) vous ouvrent leurs portes et ferment leurs caisses le premier dimanche de chaque mois.
Musées Nationaux concernés
Paris :
Musée du Louvre
75001 Paris
Téléphone : 01 40 20 51 51
Musée de l'Orangerie (fermé du 3/08/99 à l'automne 2000)
Jardin des Tuileries - 75001 Paris
Téléphone : 01 42 97 48 16
Musée Picasso
Hôtel Salé - 5, rue de Thorigny - 75003 Paris
Téléphone : 01 42 71 25 21
Musée du Moyen-Age (Thermes de Cluny)
6, Place Paul-Painlevé - 75005 Paris
Téléphone : 01 53 73 78 00
Musée Delacroix
6, rue de Fürstenberg - 75006 Paris
Téléphone : 01 44 41 86 50
Musée Hébert
Hôtel de Montmorency-Bours
85, rue du Cherche-Midi - 75006 Paris
Téléphone : 01 42 22 23 82
Musée d'Orsay
1, rue de la Légion d'Honneur - 75007 Paris
Téléphone : 01 40 49 48 14
Musée Rodin
Hôtel Biron - 77, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 11
Musée Gustave Moreau
14, rue La Rochefoucauld - 75009 Paris
Téléphone : 01 48 74 84 80
Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie
293, avenue Daumesnil - 75012 Paris
Téléphone : 01 44 74 84 80
Musée des Arts asiatiques-Guimet (réouverture printemps 2000)
19, avenue d'Iéna - 75116 Paris
Téléphone : 01 40 73 88 11
Musée des Arts et Traditions populaires
6, avenue du Mahatma-Gandhi - 75116 Paris
Téléphone : 01 44 17 60 00
Musée Henner
43, avenue de Villiers - 75017 Paris
Téléphone : 01 47 63 42 73
Musée national d'art moderne
19, rue Beaubourg - 75004 Paris
Téléphone : 01 44 78 12 33
Environs de Paris :
Musée de Versailles et de Trianon
78000 Versailles
Téléphone : 01 30 83 78 00 ou 01 30 83 77 77
Musée des Antiquités nationales
Place du Château - 78103 Saint-Germain-en-Laye
Téléphone : 01 39 10 13 00
Musée des Granges de Port-Royal
78114 Magny-Les-Hameaux
Téléphone : 01 30 43 73 05
Musée du Château de Fontainebleau
77300 Fontainebleau
Téléphone : 01 60 71 50 60
Musée de la Céramique
Place de la Manufacture - 92310 Sèvres
Téléphone : 01 41 14 04 20
Musée de la renaissance
Château d'Ecouen - 95440 Ecouen
Téléphone : 01 34 38 38 50
Musées et domaine du château de Compiègne
Place du Général-de-Gaulle - 60200 Compiègne
Téléphone : 03 44 38 47 00
Musée des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
92500 Rueil-Malmaison
Téléphone : 01 41 29 05 55
Région :
Musée de la Coopération franco-américaine
Château de Blérancourt - 02300 Blérancourt
Téléphone : 03 23 39 60 16
Musée Magnin
4, rue des Bons-Enfants - 21000 Dijon
Téléphone : 03 80 67 11 10
Musée des Deux Victoires
Clémenceau - De Lattre - 85390 Mouilleron-en-Pareds
Téléphone : 02 51 00 31
Musée National de la Porcelaine Adrien - Dubouché
8 bis, place Winston-Churchill - 87000 Limoges
Téléphone : 05 55 33 08 50
Musées de l'île d'Aix
Musée napoléonien et musée africain - 17123 Ile d'Aix
Téléphone : 05 46 84 66 40
Musée de la Préhistoire
24620 Les-Eyzies-de-Tayac
Téléphone : 05 53 06 45 45
Musée du château de Pau
64000 Pau
Téléphone : 05 59 82 38 00
Musée Message Biblique Marc-Chagall
Avenue du Dosteur Ménard - 06000 Nice
Téléphone : 04 93 53 87 20
Musée Fernand-Léger
Chemin du Val-de-Pome - 06410 Biot
Téléphone : 04 92 91 50 30
Musée Picasso
Place de la Libération - 06220 Vallauris
Téléphone : 04 93 64 16 05
Musée de la Maison Bonaparte
Rue Saint-Charles - 20000 Ajaccio
Téléphone : 04 95 21 43 89
MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
5-7 rue de Fourcy. 4e. M° Saint-Paul ou Pont Marie. Tél: 01 44 78 75 00 Ce centre est consacré à la photo . Outre la collection permanente qui regroupe plus de 12 000 oeuvres, des expositions temporaires y sont régulièrement organisées. L'entrée est libre le mercredi de 17h à 20h.
...........ect
Autre site
jeudi, octobre 09, 2003
Faire ses propres photo N&B chez soi quand on est pas pro ! (première partie - par Aith)
Mais quelle idée n'est ce pas, de vouloir parler de cette technique archaïque a l'époque du numérique! Ben vous verrez
Techniques classiques:
Meuh..non c'est pas dur enfin pas le noir et blanc faut juste avoir le temps et une salle de bain assez grande avec une bonne ventilation ! et se dégoter du matos pas trop cher ça c'est déjà plus dur :/ Le mieux c'est de le faire au moins une fois avant avec une personne qui sait déjà faire elle vous donnera tout de suite les petits trucs ;) après on peu expérimenter en solo sans problème.
(Pour la couleur là c'est autre chose c'est un peu plus compliqué)
- Je commence par ce site car ça résume bien comme c'est simple ! plouf on fait le développement de la péloch (c'est long et chiant si vous avez la flèmme vous pouvez l'emmener dans n'importe quel labo photo du quartier et lui demander uniquement le développement du négatif comme ça vous passez directement a l'étape suivante, j'espère que des photographes ne m'entendent pas ils vont crier ho! sacrilège; vous perdez par contre le contrôle sur cette phase mais la suite est bcp plus amusante si le négatif est correctement développé). La deuxième étape le tirage avec son jolie petit agrandisseur (ça c'est le plus cher :/ désolée mais le premier prix neuf (l'axomat de chez meopta c'est le moins cher je crois) c'est dans les alentours des 300 euro mais en générale c'est sous forme de kit pour débutant mais ça marche très bien! avec l'agrandisseur ils offrent le compte pose, les cuvettes éprouvette et autre babioles thermomètres pinces ect..)
- Pour plus de détail sur la matos nécessaire ce petit site est bien fait! Vous apprendrez par expl à quoi sert le scoponet ect…
- FAQ.RC.photo (de supers bon conseils pratiques)
- Cours photo pas mal fait
- Tout ce que vous voulez savoir sur le papier photo noir & blanc
- Technique photo : super site tres complet !
- Site de PH 7 : un historique des différentes type de sels utilisé moi je ne connaissais que les sels d'argent ben on découvre qu'il y a aussi les sels de fer et de chrome . Ce site possède aussi une bonne page de liens bien garnie
- Artotal encore !!! mais tjs de super liens !
Apres si vous voulez faire des effets vous pouvez outre les techniques de photo tel les virages colorés (kit chez colorvir par expl y'a de quoi faire! Perso J'ai un petit faible pour les virages sépia ), teintures, masquages ect…. ajouter des couleurs acrylique faire des collages ect…..
photo de virage sepia
Techniques classiques:
Meuh..non c'est pas dur enfin pas le noir et blanc faut juste avoir le temps et une salle de bain assez grande avec une bonne ventilation ! et se dégoter du matos pas trop cher ça c'est déjà plus dur :/ Le mieux c'est de le faire au moins une fois avant avec une personne qui sait déjà faire elle vous donnera tout de suite les petits trucs ;) après on peu expérimenter en solo sans problème.
(Pour la couleur là c'est autre chose c'est un peu plus compliqué)
- Je commence par ce site car ça résume bien comme c'est simple ! plouf on fait le développement de la péloch (c'est long et chiant si vous avez la flèmme vous pouvez l'emmener dans n'importe quel labo photo du quartier et lui demander uniquement le développement du négatif comme ça vous passez directement a l'étape suivante, j'espère que des photographes ne m'entendent pas ils vont crier ho! sacrilège; vous perdez par contre le contrôle sur cette phase mais la suite est bcp plus amusante si le négatif est correctement développé). La deuxième étape le tirage avec son jolie petit agrandisseur (ça c'est le plus cher :/ désolée mais le premier prix neuf (l'axomat de chez meopta c'est le moins cher je crois) c'est dans les alentours des 300 euro mais en générale c'est sous forme de kit pour débutant mais ça marche très bien! avec l'agrandisseur ils offrent le compte pose, les cuvettes éprouvette et autre babioles thermomètres pinces ect..)
- Pour plus de détail sur la matos nécessaire ce petit site est bien fait! Vous apprendrez par expl à quoi sert le scoponet ect…
- FAQ.RC.photo (de supers bon conseils pratiques)
- Cours photo pas mal fait
- Tout ce que vous voulez savoir sur le papier photo noir & blanc
- Technique photo : super site tres complet !
- Site de PH 7 : un historique des différentes type de sels utilisé moi je ne connaissais que les sels d'argent ben on découvre qu'il y a aussi les sels de fer et de chrome . Ce site possède aussi une bonne page de liens bien garnie
- Artotal encore !!! mais tjs de super liens !
Apres si vous voulez faire des effets vous pouvez outre les techniques de photo tel les virages colorés (kit chez colorvir par expl y'a de quoi faire! Perso J'ai un petit faible pour les virages sépia ), teintures, masquages ect…. ajouter des couleurs acrylique faire des collages ect…..
photo de virage sepia
mercredi, octobre 08, 2003
Jeu : Qui suis-je ?
(Voici la vie de mon compositeur classique préféré à vous de deviner son nom)
Compositeur allemand (Bonn, 1770 — Vienne, 1827).
Né d'un père musicien de cour au service des princes-évêques, tout comme son grand-père, il est déjà capable, à douze ans, d'assister l'organiste Christian Gottlob Neefe, son professeur de musique. Il ne devient cependant jamais l'enfant prodige dont son père avait rêvé.
Envoyé à Vienne en 1787, il doit bientôt revenir dans sa ville natale en raison de la maladie de sa mère, qui meurt quelques mois plus tard. La garde de ses deux jeunes frères, Kaspar Karl et Nikolaus Johann, lui est confiée en 1789, lors de la mise à la retraite de son père, devenu alcoolique. Trois ans plus tard, il quitte à nouveau Bonn pour Vienne, où il étudie auprès de Joseph Haydn et d'Albrechtsberger.
En 1794, l'occupation de la Rhénanie par les forces françaises brise les derniers liens qui l'attachent à cette région, et le prive des subsides accordés par la cour. Il ne quittera plus Vienne, si ce n'est pour quelques concerts dans les villes proches ou pour de longs séjours d'été à la campagne; en 1796, le seul long voyage qu'il entreprend le mènera à Prague, à Dresde et à Berlin.
N'occupant aucune fonction officielle en Autriche, il subvient à ses besoins en donnant des concerts, en enseignant le piano et en vendant quelques-unes de ses œuvres. L'aristocratie viennoise ouvre ses salons à ce pianiste exceptionnellement doué pour l'improvisation et apporte son aide au compositeur démuni: en 1809, les princes Kinsky et Lobkowitz et l'archiduc Rodolphe lui garantissent un revenu annuel.
Les trente dernières années de sa vie sont cependant marquées par une série de drames personnels, dont le premier est l'apparition de la surdité. Dès avant 1800, les symptômes de ce mal l'affectent dans sa vie plus que dans son travail. Le désespoir puis la résignation qui s'emparent de lui apparaissent clairement dans sa correspondance et dans le «Testament de Heiligenstadt», un document adressé à ses frères vers la fin de 1802. Le compositeur surmonte toutefois ce moment difficile et compose dans les années suivantes une série d'œuvres triomphales particulièrement novatrices (3e, 5e, 6e symphonies).
Dix ans plus tard, une autre crise naît de la rupture de ses relations avec «l'immortelle bien-aimée» (probablement Amalie Sebald ou Thérèse Brunswick), jamais exactement identifiée par ses biographes; il s'agit pourtant là de la passion féminine la plus intensément vécue par ce compositeur, à qui les femmes paraissaient souvent inaccessibles. L'apathie dans laquelle le plonge cet épisode réduit considérablement son activité créatrice. Qui plus est, sa surdité s'aggrave: jouer en public lui devient impossible et, pour communiquer avec ses interlocuteurs, il lui faut une ardoise ou du papier (ses «cahiers de conversation»). Puis en 1815, à la mort de son frère Kaspar Karl, commencent cinq années de batailles juridiques: il veut se voir confier la garde de son neveu Karl, alors âgé de neuf ans, en qui il place son dernier espoir de vie familiale. Lorsque, au cours de l'été 1826, Karl tente de se suicider, le compositeur vit un ultime drame: sa santé commence à décliner et il s'éteint à Vienne, le 26 mars 1827.
Élevé entre une mère malade et un père alcoolique, il a espéré toute sa vie créer la famille unie dont il avait été privé, enfant. L'absence d'un amour partagé et la précarité de sa situation financière contribuèrent sans doute à forger cette figure de lutteur à la vitalité torrentielle: «Je n'ai encore jamais vu un artiste plus puissamment concentré, plus énergique, plus intérieur», avouera Goethe à son propos après leur première rencontre.
Impulsif, coléreux, mais aimant la plaisanterie, les boutades et les calembours, le compositeur affirme à chaque instant son intense besoin de liberté: il déteste jouer sur commande, refuse de servir ou de plaire, affiche sa sympathie pour la Révolution française et la démocratie anglaise.
Durant toute sa vie, il s'efforce de contrôler sa sensibilité à fleur de peau: «Les artistes sont de feu, ils ne pleurent pas.» ce compositeur, que l'on a parfois cru, à tort, misanthrope, est obsédé par l'idée d'un monde fraternel, d'une humanité paisible: «Tous les hommes sont des frères», clame son message dans l'Ode à la joie de Schiller, qu'il met en musique dans le final de sa 9e Symphonie (1823).
Compositeur allemand (Bonn, 1770 — Vienne, 1827).
Né d'un père musicien de cour au service des princes-évêques, tout comme son grand-père, il est déjà capable, à douze ans, d'assister l'organiste Christian Gottlob Neefe, son professeur de musique. Il ne devient cependant jamais l'enfant prodige dont son père avait rêvé.
Envoyé à Vienne en 1787, il doit bientôt revenir dans sa ville natale en raison de la maladie de sa mère, qui meurt quelques mois plus tard. La garde de ses deux jeunes frères, Kaspar Karl et Nikolaus Johann, lui est confiée en 1789, lors de la mise à la retraite de son père, devenu alcoolique. Trois ans plus tard, il quitte à nouveau Bonn pour Vienne, où il étudie auprès de Joseph Haydn et d'Albrechtsberger.
En 1794, l'occupation de la Rhénanie par les forces françaises brise les derniers liens qui l'attachent à cette région, et le prive des subsides accordés par la cour. Il ne quittera plus Vienne, si ce n'est pour quelques concerts dans les villes proches ou pour de longs séjours d'été à la campagne; en 1796, le seul long voyage qu'il entreprend le mènera à Prague, à Dresde et à Berlin.
N'occupant aucune fonction officielle en Autriche, il subvient à ses besoins en donnant des concerts, en enseignant le piano et en vendant quelques-unes de ses œuvres. L'aristocratie viennoise ouvre ses salons à ce pianiste exceptionnellement doué pour l'improvisation et apporte son aide au compositeur démuni: en 1809, les princes Kinsky et Lobkowitz et l'archiduc Rodolphe lui garantissent un revenu annuel.
Les trente dernières années de sa vie sont cependant marquées par une série de drames personnels, dont le premier est l'apparition de la surdité. Dès avant 1800, les symptômes de ce mal l'affectent dans sa vie plus que dans son travail. Le désespoir puis la résignation qui s'emparent de lui apparaissent clairement dans sa correspondance et dans le «Testament de Heiligenstadt», un document adressé à ses frères vers la fin de 1802. Le compositeur surmonte toutefois ce moment difficile et compose dans les années suivantes une série d'œuvres triomphales particulièrement novatrices (3e, 5e, 6e symphonies).
Dix ans plus tard, une autre crise naît de la rupture de ses relations avec «l'immortelle bien-aimée» (probablement Amalie Sebald ou Thérèse Brunswick), jamais exactement identifiée par ses biographes; il s'agit pourtant là de la passion féminine la plus intensément vécue par ce compositeur, à qui les femmes paraissaient souvent inaccessibles. L'apathie dans laquelle le plonge cet épisode réduit considérablement son activité créatrice. Qui plus est, sa surdité s'aggrave: jouer en public lui devient impossible et, pour communiquer avec ses interlocuteurs, il lui faut une ardoise ou du papier (ses «cahiers de conversation»). Puis en 1815, à la mort de son frère Kaspar Karl, commencent cinq années de batailles juridiques: il veut se voir confier la garde de son neveu Karl, alors âgé de neuf ans, en qui il place son dernier espoir de vie familiale. Lorsque, au cours de l'été 1826, Karl tente de se suicider, le compositeur vit un ultime drame: sa santé commence à décliner et il s'éteint à Vienne, le 26 mars 1827.
Élevé entre une mère malade et un père alcoolique, il a espéré toute sa vie créer la famille unie dont il avait été privé, enfant. L'absence d'un amour partagé et la précarité de sa situation financière contribuèrent sans doute à forger cette figure de lutteur à la vitalité torrentielle: «Je n'ai encore jamais vu un artiste plus puissamment concentré, plus énergique, plus intérieur», avouera Goethe à son propos après leur première rencontre.
Impulsif, coléreux, mais aimant la plaisanterie, les boutades et les calembours, le compositeur affirme à chaque instant son intense besoin de liberté: il déteste jouer sur commande, refuse de servir ou de plaire, affiche sa sympathie pour la Révolution française et la démocratie anglaise.
Durant toute sa vie, il s'efforce de contrôler sa sensibilité à fleur de peau: «Les artistes sont de feu, ils ne pleurent pas.» ce compositeur, que l'on a parfois cru, à tort, misanthrope, est obsédé par l'idée d'un monde fraternel, d'une humanité paisible: «Tous les hommes sont des frères», clame son message dans l'Ode à la joie de Schiller, qu'il met en musique dans le final de sa 9e Symphonie (1823).
Anecdotes :
Le nom des planètes, des satellites et autres corps célestes est donné par une commission internationale composée d'éminents scientifiques. Pour donner ces noms, cette commission s'est donnée des règles. Par exemple, les objets gravitant autour de Vénus reçoivent des noms de femmes célèbres. Récemment, le représentant de la France dans cette commission a proposé de donner le nom de « La Pompadour » à un satellite de Vénus. Refus immédiat du représentant américain. Motif : on ne va tout de même pas donner un nom de courtisane à une étoile. Bon. Cet homme a fait honneur à la réputation de puritanisme des Etats-Unis.
Mais le représentant français n'avait pas dit son dernier mot. Le lendemain, il a proposé de donner à ce satellite le nom de « La Goulue. »
— La Goulue ? C'est qui ça, La Goulue ? demande le représentant américain.
— C'était la modèle de Toulouse Lautrec, le grand peintre français, lui répond-t-on.
Un modèle, c'est moins grave qu'une courtisanne a dû penser le représentant américain, car il a accepté. Et dire qu'on a failli croire qu'il était cultivé car il connaissait La Pompadour !
(Source : émission d'Yves Calvi sur le droit spatial, Europe 1, 14.3.2000,sur le site du chasseur d’anecdotes cf liens a droite)
Mais le représentant français n'avait pas dit son dernier mot. Le lendemain, il a proposé de donner à ce satellite le nom de « La Goulue. »
— La Goulue ? C'est qui ça, La Goulue ? demande le représentant américain.
— C'était la modèle de Toulouse Lautrec, le grand peintre français, lui répond-t-on.
Un modèle, c'est moins grave qu'une courtisanne a dû penser le représentant américain, car il a accepté. Et dire qu'on a failli croire qu'il était cultivé car il connaissait La Pompadour !
(Source : émission d'Yves Calvi sur le droit spatial, Europe 1, 14.3.2000,sur le site du chasseur d’anecdotes cf liens a droite)
mardi, octobre 07, 2003
FIAC 2003 (Foire internationale de l’art de Paris)
Du 9 au 13 Octobre 2003. Le 9 : 12h-22h, Le 10 : 12h-20h, Le 11 et 12: 11h-20h, Le 13 : 12h-18h.
Hall 4 Paris expo , Porte de Versailles.
Entrée 14€. Tarif réduit : 7€
site de la FIAC
Ce qui est dommage c’est le prix sinon c’est en générale très intéressant.
Hall 4 Paris expo , Porte de Versailles.
Entrée 14€. Tarif réduit : 7€
site de la FIAC
Ce qui est dommage c’est le prix sinon c’est en générale très intéressant.
mardi, septembre 30, 2003
Mélanger les gens et les genres ...
L'Electron Libre du 59, rue de rivoli annonce entre autres parmi une ribambelle d'autres couleurs chatoyantes trois constantes: bonjour, humour, amour ...
Bonjour parce que dès qu'on pénètre dans ce « squart » (contraction de squat et art) on quitte l'ambiance nobody de la fièvre du quotidien parisien pour entrer dans un lieu chaleureux et convivial, où dès la première marche de l'unique escalier en colimaçon spiralant le long de 6 étages d'immeuble tel une monohélice d'ADN, on a l'impression de poser les pieds sur un "welcome" bien venu. Parce qu'on côtoie le long de leurs travaux pleins d'artistes inconnus qui cessent de l'être pour nous dès qu'ils nous adressent un sourire accueillant et ... presque complice. Ces gens, de tout âge et de tout sexe, ont le cœur sur la main et sous leur poitrine, et on le sent partout ... Dès qu'on leur dit "vous", ils répondent "tu", vous invitant à leur renvoyer la pareille et finalement ne demandant rien d'autres ... sauf peut-être que vous vous intéressiez légitimement à leurs milles et une œuvres, de tout types et de tout styles, chaque artiste ayant visiblement conquis de par ses créations à la fois une des pièces de l'immeuble, et avec elle une belle partie de son âme ... âme visible tout de suite dès le premier coup d'oeil sur la façade de l'immeuble, où deux figures de géants débonnaires et bienveillants vous renvoient une nouvelle fois ce "bonjour et bienvenu" qui saluent nos sens en toute gaieté !
Il n'y a pas de porte à cet immeuble, car il est une œuvre d'art à lui tout seul, et chaque pièce est comme un organe pour la bâtisse ... pas de porte, une nouvelle fois ce "bonjour !" si rare et si agréable partout, et parfois, de ci de là , l'artiste continue à penser et à créer devant vous, s'arrêtant seulement, mais à peine, pour saluer votre entrée chez lui ... ce chez lui qui déjà est chez vous, car devant tant de convivialité, on se sent aussi à l'aise que le serait un invité... Alors, on passe et on flâne, on dit "bonjour", "bravo", et "au revoir" avec ce regret de celui ou de celle qui aimerait continuer à lui parler, pour explorer ses jolis secrets et ses merveilleux trésors ... et pour le connaître en toute fraternité.
Une maison d'art ... Autre métaphore de celle de hansel et Gretel, dont je vous parlais tantôt ... Ici, les gâteaux sont des tableaux, les sucres d'orge des fers de forge, les bonbons sucrés et acidulés des bidons colorés et transformés, et les briques en nougats du bric-à -brac. Trèves d'analogies dans ce lieu unique, d'abord un puis dix puis cents bonjours vous sont octroyés par autant de courants d'arts modernes et intimements liés à la vie, pas toujours rose on le sent, de leur artiste respectif: les pochoirs de ces artistes de Paris ou de Bristol qui font nos rues et nos cheminements plus beaux, des photographies et des cartes faites de morceaux recompilées, des tableaux anthropocochonmorphique phosphorescents et féminins (Aurélie de la Cadiere), des bidons coiffés d'objets de récupérations pour donner naissance comme à des animaux zozos (Bibi), des ouvriers faits de fers d'écrous, de tiges et de boulons concentrés dans leurs activités (Bernard damien), des tableaux représentant des carrés faits de lignes ou de pointillés arc-en-ciel et paralléles orientés dans des directions diverses et variées (Pascal Foucart), des tableaux emplis de formes de couleurs courbes(Linda), des portraits d'un même visage fantaisiste éclairant toujours différemment les murs entièrement couverts de la piéce de son sympathique auteur (Francesco), à coté duquel on trouve l'atelier de son comparse, un défilé de tableaux abstraits, gais et colorés ..., des collages minutieux et extrêmement variés(Anita savary), un fantastique musée incroyable (il faut le voir pour le croire), occupé par Le Suisse Marocain, et baptisé "Igor balut et gaspard Delanoe" qui adresse ainsi à tous un message de non-conformité et d'originalité poignant ... milles autres thêmes, souvent épinglés et ancrés dans la bâtisse elle-même, qui m'échappent et témoignent ainsi de la grande fécondité des artistes de ce lieu de milles enchantements ...
Humour ... Omniprésence rassurante en chaque palier ... Même les sujets graves sont traités avec ce genre de bons mots qui font tout autant rire, sourire et surtout réfléchir ... Il y a Bazilio, qui ose mettre en banderole au-dessus de ses tableaux ses mots: "merci de ne pas m'avoir acheté mes oeuvres ! " ... Fabesko "the serial ludik painteur" qui a inventé un concept à mi-chemin entre les shadoks et les super-héros : les TOPEY dont l'un d'eux clame un retentissant ""Si fas pas de coeur. t'as k'a t'en coudre un" et un autre ""I want to sauve the monde against ze méchants'" pendant qu'une adorable miss topey se dit raccomodeuse d'amour :) ... Parmi les TOPEY on se désopile facilement devant un spidey pareillement proportionné ou encore une vache qui ne rit pas vraiment contrairement à nous ! ! Il y a aussi toute une démonstration dont je vous fais partager un peu le sel (sans égaler le talent, bien sur ...mais l'esprit, de mémoire, est là je crois ...) : "Beaucoup de gens ne veulent pas acheter de peintures parce que cela coute 20 000 francs, et qu'ils n'ont pas les moyens ... Ils ne doivent pas savoir qu'on peut emprunter à une banque pour acquérir une oeuvre ! ... En fait, ils savent qu'il leur faudra un crédit de 50 000 francs pour acheter leur tout nouveau canapé ... et c'est ce qu'ils vont faire ! Qu'ils ont tord de raisonner ainsi !! Voyez plutôt : Que feront-ils de leur canapé ? ils s'assoieront dessus, c'est bien c'est bien ... Qu'est-ce qu'ils vont s'ennuyer ! Ils seront assis et n'auront aucune oeuvre d'art à admirer accroché sur le mur devant eux ! ! En fait, on peut démontrer ceci: il n'y a pas vraiment de plaisir à regarder un tableau debout, et donc grand ennui à rester assis sans rien avoir à faire de passionnant ... La solution est pourtant tellement simple : acheter et le canapé et le tableau à admirer ! Voilà: les gens devraient emprunter 70 000 francs à leurs banques en fait ..." Et aussi, au dernier étage, dont la fenêtre se situe pile bien au-dessus la façade du Mc Donald qui fait face, une banderole "ici, panoramique avec vue imprenable sur le Mc do en face"... Aah, je pourrais, enfin j'aimerais pouvoir, raconter moults de leurs histoires ici, histoires racontées souvent par des oeuvres d'art ... petites et grandes ... parfois tellement grandes que cela nécessite tous les étages de cet immeuble 59 ! : Comment faire ?! ... les artistes fondateurs ont eu encore une fois une idée de génie: lorsqu'on n'est pas assez grand pour couvrir tout l'intérieur de l'immeuble, on fait quoi ? ... et bien, on utilise un ascenseur ... ... Vous croyez à une blague à deux balles ? il n'en est rien, et c'est grâce à une fillette bien sagace que je peux vous expliquer puisque, bizarrement aveugle de cela, il m'a fallu capter la question faite par une enfant de passage à un artiste :" Pourquoi les ascenseurs sont cassés?" ... et la réponse de l'artiste (Francesco) ! "parce que le réparateur n'est pas encore passé, ça fait longtemps pourtant !" ... Ca m'a donné envie de voir cette fameuse cage d'ascenseur ! Et j'ai compris ce qu'avait voulu dire Francesco ici :))
quel fantastique 59, rue de rivoli ... Tenez, je vous laisse la surprise pour ceux et celles qui ne connaissent pas, cela vaut le coup d'oeil ! ... et surtout cela sera pour vous l'occasion en ce lieu délirant d'en partir riant, souriant et vous souvenant ...
Amour ... toujours. Ce lieu est parfumé des senteurs du coeur, le coeur à l'ouvrage bien sûr, mais également et surtout le bon cœur de tous ses artistes qui transmettent de forts jolis messages cheminant jusqu'à notre âme ... Je pense tout particulièrement à la raison qui m'a amené finalement ici, celle de l'exposition temporaire (attention! dépêchez-vous, les retardataires ... C'est la fin de celle-ci le 3 octobre ! ) "Paris-Pochoirs" qui permet aux visiteurs de l'électron libre de découvrir hors de leurs murs que les dessins et les mots que des artistes de rues de plus en plus connus garnissent : souvent des embellissements de facades pour dérider les citadins parisiens (principalement en l'occurence) (Mosko, Zao, Laszlo,Hao,Nemo...) ou des mots souvents féministes et toujours raffraichissants et éloquents de Miss tic souvent peints à côté de sa figurine en sous-vêtements toujours sexy "Belle et rebelle", "Je fume pour oublier que tu bois", "ce qui m'éloigne de moi me sépare des autres", "belle et bien là ","la belle vit la belle vie a belleville", "fendue défendue","allez faire le male ailleurs","si dans la nuit les cris d'oiseaux se taisent vous mendierez des nouvelles" etc... J'adore vraiment tous ces beaux mots et bons messages de Miss tic et je suis heureux que dans ma visite dimanche dernier au 59, j'ai croisé l'artiste elle-même ... Oh, je ne lui ai rien dit, juste sourit, elle était occupée et j'avais surtout envie de voir et de lire ce qu'elle faisait ... en la regardant, je me suis surpris à trouver que, malgré la différence d'âge, c'était effectivement d'autoportraits qu'il s'agissait dans ses oeuvres ... enfin, ca mériterait certainement un long débat ;)
Une autre anecdote, l'exposition sur ses artistes pocheurs était entrecoupé d'écrite aux-hommages à chacun d'entre eux, et entre tous, celui qui présentait "le bateleur" était le plus élogieux, comme si l'œuvre de cette personne, le pionnier, avait réellement influencé tous les autres ... en effet, sur un autre écriteau, on pouvait lire à propos d'un autre de ces artistes que son art atteind un summum aprês sa rencontre avec "le bateleur" par exemple ... Le bateleur était donc quelqu'un de très apprécié dans ce courant, et certaines de ses œuvres sont d'ailleurs affichés: on peut donc découvrir entre autres un magnifique pochoir de jim morrison au côté d'un ephebe africian que je n'ai pas identifié (inculte que je suis ! ) ou encore un einstein qui tire la langue avec la mention "eux=aime, C'est deux" qui m'a donné envie de rajouter un accent ... Tiens! parler de ce bateleur est une bonne manière de mettre en exergue le deuxième sens qu'on doit donner au mot "Amour" ... Il s'agit de la solidarité, et bon sang ! les artistes pocheurs des rues cherchent avec maestria à nous la mettre dans le crâne celle-là ! ... "Le bateleur" donc, nous dessinait un charlot à côté de son kid avec en écrit "le kid sans abri ce n'est pas que du cinéma !", "Liberte?, Egalite?, fraternite?" devant un portrait portant la perruque des royalistes ou une figure noire, ou encore un trompettiste semblant chanter "une note de blues contre l'ere du blues" ... "Le bateleur" est parti en 1996, et un très beau hommage, qu'on peut lire à l'exposition d'ailleurs, est ce texte-ci.
Ailleurs dans le squart , il y a beaucoup de mots d'amours, des mots de tous les jours parfois traduits en dessins aux courbes sensuels, sur les portes des toilettes par exemple, parfois par le biais de photographies toutes aussi sensuelles ... bien sûr c'est un thème cher au MIB (Musée Igor Balut), et on le voit exposé aussi dans de nombreuses œuvres ... Telles que semblent l'éprouver les jeunes femmes aux lèvres sensuelles de Mariko
Je m'en veux de ne pas savoir comment retranscrire à leur juste valeur toutes ces merveilles, et je n'ai loué ici, bien moins bien qu'il n'aurait fallu, qu'une partie de ces fabuleux auteurs. Car il y en a bien d'autres qui méritent votre détour en leur quartier : Aliocha et ses masques, Bocanegra, Bruno Dumont, Câline qui semble aussi à l'aise dans son incroyable salle de bain que dans un diner mondain, Chantal Carbon, Epk, Etsuko, Kalex, Kapil, Kaiia Kik, Malou, Michel Vray, Olivier, Sandy, Sara, Thierry Hodebar,et enfin Yamila. chacun d'eux témoigne à sa façon de l'humanité et de la diversité de ce fantastique musée ... donc n'hésitez pas à les rencontrer.
Voilà , notre visite dans ce lieu onirique se termine, il est temps de redescendre les 6 étages et de reprendre le couloir qui mène à notre vie ... car, bien que j'ai essayé de vous conter les milles découvertes qu'il est possible de faire en cet endroit, ne vous leurrez pas ... Je n'en sais que vraiment peu de choses .. Pensez-vous ! en une seule fois, la richesse de ce creuset d'intelligence artistique ne saurait être conquise ... ni en milles fois d'ailleurs ... Les seuls conquérants, ce sont bien les squarteus et squarteuses qui on peut le parier doivent ensembles vivre une bien grande et belle aventure ... ... Que votre jalousie de ne pouvoir vivre cela, ce flamboyant brasier créatif !, à leurs côtés ne vous fasse pas oublier que les habitants de ce monument ont besoin de manger, et il y a un panier à la sortie que j'ai trouvé bien normal et bien mérité de garnir un petit peu ...
En quittant le 59, rue de rivoli, ma première pensée a été un grand merci ... que j'adresse bien sûr à tous les artistes et exposants, mais en particulier à aith notre dévouée blogueuse qui m'a bien heureusement poussée à entrer dans ce lieu de bonjour, d'humour et d'amour où se mélangent les gens et les genres :)))
Bonjour parce que dès qu'on pénètre dans ce « squart » (contraction de squat et art) on quitte l'ambiance nobody de la fièvre du quotidien parisien pour entrer dans un lieu chaleureux et convivial, où dès la première marche de l'unique escalier en colimaçon spiralant le long de 6 étages d'immeuble tel une monohélice d'ADN, on a l'impression de poser les pieds sur un "welcome" bien venu. Parce qu'on côtoie le long de leurs travaux pleins d'artistes inconnus qui cessent de l'être pour nous dès qu'ils nous adressent un sourire accueillant et ... presque complice. Ces gens, de tout âge et de tout sexe, ont le cœur sur la main et sous leur poitrine, et on le sent partout ... Dès qu'on leur dit "vous", ils répondent "tu", vous invitant à leur renvoyer la pareille et finalement ne demandant rien d'autres ... sauf peut-être que vous vous intéressiez légitimement à leurs milles et une œuvres, de tout types et de tout styles, chaque artiste ayant visiblement conquis de par ses créations à la fois une des pièces de l'immeuble, et avec elle une belle partie de son âme ... âme visible tout de suite dès le premier coup d'oeil sur la façade de l'immeuble, où deux figures de géants débonnaires et bienveillants vous renvoient une nouvelle fois ce "bonjour et bienvenu" qui saluent nos sens en toute gaieté !
Il n'y a pas de porte à cet immeuble, car il est une œuvre d'art à lui tout seul, et chaque pièce est comme un organe pour la bâtisse ... pas de porte, une nouvelle fois ce "bonjour !" si rare et si agréable partout, et parfois, de ci de là , l'artiste continue à penser et à créer devant vous, s'arrêtant seulement, mais à peine, pour saluer votre entrée chez lui ... ce chez lui qui déjà est chez vous, car devant tant de convivialité, on se sent aussi à l'aise que le serait un invité... Alors, on passe et on flâne, on dit "bonjour", "bravo", et "au revoir" avec ce regret de celui ou de celle qui aimerait continuer à lui parler, pour explorer ses jolis secrets et ses merveilleux trésors ... et pour le connaître en toute fraternité.
Une maison d'art ... Autre métaphore de celle de hansel et Gretel, dont je vous parlais tantôt ... Ici, les gâteaux sont des tableaux, les sucres d'orge des fers de forge, les bonbons sucrés et acidulés des bidons colorés et transformés, et les briques en nougats du bric-à -brac. Trèves d'analogies dans ce lieu unique, d'abord un puis dix puis cents bonjours vous sont octroyés par autant de courants d'arts modernes et intimements liés à la vie, pas toujours rose on le sent, de leur artiste respectif: les pochoirs de ces artistes de Paris ou de Bristol qui font nos rues et nos cheminements plus beaux, des photographies et des cartes faites de morceaux recompilées, des tableaux anthropocochonmorphique phosphorescents et féminins (Aurélie de la Cadiere), des bidons coiffés d'objets de récupérations pour donner naissance comme à des animaux zozos (Bibi), des ouvriers faits de fers d'écrous, de tiges et de boulons concentrés dans leurs activités (Bernard damien), des tableaux représentant des carrés faits de lignes ou de pointillés arc-en-ciel et paralléles orientés dans des directions diverses et variées (Pascal Foucart), des tableaux emplis de formes de couleurs courbes(Linda), des portraits d'un même visage fantaisiste éclairant toujours différemment les murs entièrement couverts de la piéce de son sympathique auteur (Francesco), à coté duquel on trouve l'atelier de son comparse, un défilé de tableaux abstraits, gais et colorés ..., des collages minutieux et extrêmement variés(Anita savary), un fantastique musée incroyable (il faut le voir pour le croire), occupé par Le Suisse Marocain, et baptisé "Igor balut et gaspard Delanoe" qui adresse ainsi à tous un message de non-conformité et d'originalité poignant ... milles autres thêmes, souvent épinglés et ancrés dans la bâtisse elle-même, qui m'échappent et témoignent ainsi de la grande fécondité des artistes de ce lieu de milles enchantements ...
Humour ... Omniprésence rassurante en chaque palier ... Même les sujets graves sont traités avec ce genre de bons mots qui font tout autant rire, sourire et surtout réfléchir ... Il y a Bazilio, qui ose mettre en banderole au-dessus de ses tableaux ses mots: "merci de ne pas m'avoir acheté mes oeuvres ! " ... Fabesko "the serial ludik painteur" qui a inventé un concept à mi-chemin entre les shadoks et les super-héros : les TOPEY dont l'un d'eux clame un retentissant ""Si fas pas de coeur. t'as k'a t'en coudre un" et un autre ""I want to sauve the monde against ze méchants'" pendant qu'une adorable miss topey se dit raccomodeuse d'amour :) ... Parmi les TOPEY on se désopile facilement devant un spidey pareillement proportionné ou encore une vache qui ne rit pas vraiment contrairement à nous ! ! Il y a aussi toute une démonstration dont je vous fais partager un peu le sel (sans égaler le talent, bien sur ...mais l'esprit, de mémoire, est là je crois ...) : "Beaucoup de gens ne veulent pas acheter de peintures parce que cela coute 20 000 francs, et qu'ils n'ont pas les moyens ... Ils ne doivent pas savoir qu'on peut emprunter à une banque pour acquérir une oeuvre ! ... En fait, ils savent qu'il leur faudra un crédit de 50 000 francs pour acheter leur tout nouveau canapé ... et c'est ce qu'ils vont faire ! Qu'ils ont tord de raisonner ainsi !! Voyez plutôt : Que feront-ils de leur canapé ? ils s'assoieront dessus, c'est bien c'est bien ... Qu'est-ce qu'ils vont s'ennuyer ! Ils seront assis et n'auront aucune oeuvre d'art à admirer accroché sur le mur devant eux ! ! En fait, on peut démontrer ceci: il n'y a pas vraiment de plaisir à regarder un tableau debout, et donc grand ennui à rester assis sans rien avoir à faire de passionnant ... La solution est pourtant tellement simple : acheter et le canapé et le tableau à admirer ! Voilà: les gens devraient emprunter 70 000 francs à leurs banques en fait ..." Et aussi, au dernier étage, dont la fenêtre se situe pile bien au-dessus la façade du Mc Donald qui fait face, une banderole "ici, panoramique avec vue imprenable sur le Mc do en face"... Aah, je pourrais, enfin j'aimerais pouvoir, raconter moults de leurs histoires ici, histoires racontées souvent par des oeuvres d'art ... petites et grandes ... parfois tellement grandes que cela nécessite tous les étages de cet immeuble 59 ! : Comment faire ?! ... les artistes fondateurs ont eu encore une fois une idée de génie: lorsqu'on n'est pas assez grand pour couvrir tout l'intérieur de l'immeuble, on fait quoi ? ... et bien, on utilise un ascenseur ... ... Vous croyez à une blague à deux balles ? il n'en est rien, et c'est grâce à une fillette bien sagace que je peux vous expliquer puisque, bizarrement aveugle de cela, il m'a fallu capter la question faite par une enfant de passage à un artiste :" Pourquoi les ascenseurs sont cassés?" ... et la réponse de l'artiste (Francesco) ! "parce que le réparateur n'est pas encore passé, ça fait longtemps pourtant !" ... Ca m'a donné envie de voir cette fameuse cage d'ascenseur ! Et j'ai compris ce qu'avait voulu dire Francesco ici :))
quel fantastique 59, rue de rivoli ... Tenez, je vous laisse la surprise pour ceux et celles qui ne connaissent pas, cela vaut le coup d'oeil ! ... et surtout cela sera pour vous l'occasion en ce lieu délirant d'en partir riant, souriant et vous souvenant ...
Amour ... toujours. Ce lieu est parfumé des senteurs du coeur, le coeur à l'ouvrage bien sûr, mais également et surtout le bon cœur de tous ses artistes qui transmettent de forts jolis messages cheminant jusqu'à notre âme ... Je pense tout particulièrement à la raison qui m'a amené finalement ici, celle de l'exposition temporaire (attention! dépêchez-vous, les retardataires ... C'est la fin de celle-ci le 3 octobre ! ) "Paris-Pochoirs" qui permet aux visiteurs de l'électron libre de découvrir hors de leurs murs que les dessins et les mots que des artistes de rues de plus en plus connus garnissent : souvent des embellissements de facades pour dérider les citadins parisiens (principalement en l'occurence) (Mosko, Zao, Laszlo,Hao,Nemo...) ou des mots souvents féministes et toujours raffraichissants et éloquents de Miss tic souvent peints à côté de sa figurine en sous-vêtements toujours sexy "Belle et rebelle", "Je fume pour oublier que tu bois", "ce qui m'éloigne de moi me sépare des autres", "belle et bien là ","la belle vit la belle vie a belleville", "fendue défendue","allez faire le male ailleurs","si dans la nuit les cris d'oiseaux se taisent vous mendierez des nouvelles" etc... J'adore vraiment tous ces beaux mots et bons messages de Miss tic et je suis heureux que dans ma visite dimanche dernier au 59, j'ai croisé l'artiste elle-même ... Oh, je ne lui ai rien dit, juste sourit, elle était occupée et j'avais surtout envie de voir et de lire ce qu'elle faisait ... en la regardant, je me suis surpris à trouver que, malgré la différence d'âge, c'était effectivement d'autoportraits qu'il s'agissait dans ses oeuvres ... enfin, ca mériterait certainement un long débat ;)
Une autre anecdote, l'exposition sur ses artistes pocheurs était entrecoupé d'écrite aux-hommages à chacun d'entre eux, et entre tous, celui qui présentait "le bateleur" était le plus élogieux, comme si l'œuvre de cette personne, le pionnier, avait réellement influencé tous les autres ... en effet, sur un autre écriteau, on pouvait lire à propos d'un autre de ces artistes que son art atteind un summum aprês sa rencontre avec "le bateleur" par exemple ... Le bateleur était donc quelqu'un de très apprécié dans ce courant, et certaines de ses œuvres sont d'ailleurs affichés: on peut donc découvrir entre autres un magnifique pochoir de jim morrison au côté d'un ephebe africian que je n'ai pas identifié (inculte que je suis ! ) ou encore un einstein qui tire la langue avec la mention "eux=aime, C'est deux" qui m'a donné envie de rajouter un accent ... Tiens! parler de ce bateleur est une bonne manière de mettre en exergue le deuxième sens qu'on doit donner au mot "Amour" ... Il s'agit de la solidarité, et bon sang ! les artistes pocheurs des rues cherchent avec maestria à nous la mettre dans le crâne celle-là ! ... "Le bateleur" donc, nous dessinait un charlot à côté de son kid avec en écrit "le kid sans abri ce n'est pas que du cinéma !", "Liberte?, Egalite?, fraternite?" devant un portrait portant la perruque des royalistes ou une figure noire, ou encore un trompettiste semblant chanter "une note de blues contre l'ere du blues" ... "Le bateleur" est parti en 1996, et un très beau hommage, qu'on peut lire à l'exposition d'ailleurs, est ce texte-ci.
Ailleurs dans le squart , il y a beaucoup de mots d'amours, des mots de tous les jours parfois traduits en dessins aux courbes sensuels, sur les portes des toilettes par exemple, parfois par le biais de photographies toutes aussi sensuelles ... bien sûr c'est un thème cher au MIB (Musée Igor Balut), et on le voit exposé aussi dans de nombreuses œuvres ... Telles que semblent l'éprouver les jeunes femmes aux lèvres sensuelles de Mariko
Je m'en veux de ne pas savoir comment retranscrire à leur juste valeur toutes ces merveilles, et je n'ai loué ici, bien moins bien qu'il n'aurait fallu, qu'une partie de ces fabuleux auteurs. Car il y en a bien d'autres qui méritent votre détour en leur quartier : Aliocha et ses masques, Bocanegra, Bruno Dumont, Câline qui semble aussi à l'aise dans son incroyable salle de bain que dans un diner mondain, Chantal Carbon, Epk, Etsuko, Kalex, Kapil, Kaiia Kik, Malou, Michel Vray, Olivier, Sandy, Sara, Thierry Hodebar,et enfin Yamila. chacun d'eux témoigne à sa façon de l'humanité et de la diversité de ce fantastique musée ... donc n'hésitez pas à les rencontrer.
Voilà , notre visite dans ce lieu onirique se termine, il est temps de redescendre les 6 étages et de reprendre le couloir qui mène à notre vie ... car, bien que j'ai essayé de vous conter les milles découvertes qu'il est possible de faire en cet endroit, ne vous leurrez pas ... Je n'en sais que vraiment peu de choses .. Pensez-vous ! en une seule fois, la richesse de ce creuset d'intelligence artistique ne saurait être conquise ... ni en milles fois d'ailleurs ... Les seuls conquérants, ce sont bien les squarteus et squarteuses qui on peut le parier doivent ensembles vivre une bien grande et belle aventure ... ... Que votre jalousie de ne pouvoir vivre cela, ce flamboyant brasier créatif !, à leurs côtés ne vous fasse pas oublier que les habitants de ce monument ont besoin de manger, et il y a un panier à la sortie que j'ai trouvé bien normal et bien mérité de garnir un petit peu ...
En quittant le 59, rue de rivoli, ma première pensée a été un grand merci ... que j'adresse bien sûr à tous les artistes et exposants, mais en particulier à aith notre dévouée blogueuse qui m'a bien heureusement poussée à entrer dans ce lieu de bonjour, d'humour et d'amour où se mélangent les gens et les genres :)))
lundi, septembre 29, 2003
Le collage nous colle a la peau depuis toujours !
Pour ceux qui aiment les collages voici encore un art a part entière j’en veux pour preuve déjà son histoire passionnante ! et ses multiple technique qui de part leur diversités nous fait facilement tourner la tête d’ivresse en pensant a toutes ces créations possibles. Quantité d'artistes de renom qui au cours des siècles ont eu recours au découpage, à l'assemblage et au collage des matières (quand on parle de collage pourquoi se limiterait ton au papier !).
Matisse
Franchement entre nous ne me dites pas que dans votre tendre jeunesse vous n’avez jamais découpé dans des revue des images diverse pour les coller sur vos cahiers ? Et puis par la suite pourquoi pas dans votre carnet intime ou dans des cartes postales sentimentales que vous auriez voulu personnel et tendre vous seriez amusez a coller des tissus, des dentelles, des plumes, des plantes, des fleurs séchées….
ok alors vous pouvez maintenant comprendre toute l’étendue créatrice de cette technique qui nous a « collé a la peau » durant toute notre histoire, le collage était omniprésent partout et l’ai encore et évolue avec son temps maintenant on fait des collage numériques. Le collage a la faculté d’évoluer avec les techniques nouvelles et s’en plus s’en trouve enrichie. Mais n’est-ce pas le principe du collage justement de marcher en symbiose avec le support sur lequel on l’applique ?
Sites de collages :
- Collagetown
- Blog.salon
- Art.net
- Collagemuseum
- Mais moi ce que je préfère c’est quand les enfants s’y mettent ! ! ! je fond littéralement surtout lorsqu’ils s’exprime sur le thème est l’amour!
Matisse
Franchement entre nous ne me dites pas que dans votre tendre jeunesse vous n’avez jamais découpé dans des revue des images diverse pour les coller sur vos cahiers ? Et puis par la suite pourquoi pas dans votre carnet intime ou dans des cartes postales sentimentales que vous auriez voulu personnel et tendre vous seriez amusez a coller des tissus, des dentelles, des plumes, des plantes, des fleurs séchées….
ok alors vous pouvez maintenant comprendre toute l’étendue créatrice de cette technique qui nous a « collé a la peau » durant toute notre histoire, le collage était omniprésent partout et l’ai encore et évolue avec son temps maintenant on fait des collage numériques. Le collage a la faculté d’évoluer avec les techniques nouvelles et s’en plus s’en trouve enrichie. Mais n’est-ce pas le principe du collage justement de marcher en symbiose avec le support sur lequel on l’applique ?
Sites de collages :
- Collagetown
- Blog.salon
- Art.net
- Collagemuseum
- Mais moi ce que je préfère c’est quand les enfants s’y mettent ! ! ! je fond littéralement surtout lorsqu’ils s’exprime sur le thème est l’amour!
mardi, septembre 23, 2003
J’ai reçus ça dans ma boite mail si ça intéresse quelqu’un ? :
ENVIEDART accueille l'association PEINTURE FRAICHE une fois par mois pour vous proposer un cycle de Conférences sur :
LES GRANDES EXPOSITIONS PARISIENNES Par des conférences en salle avec diaporama, l'approche de Peinture Fraîche vous propose de découvrir l'art le plus contemporain en s'appuyant sur l'art moderne, profiter de la richesse de la vie culturelle parisienne en préparant aux visites individuelles des grandes expositions du moment, d'ouvrir des champs de réflexion et de perception en étant en prise directe avec la création artistique de notre époque.
mail : contacts@enviedart.com Métro: Miromesnil Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces informations ici
LES GRANDES EXPOSITIONS PARISIENNES Par des conférences en salle avec diaporama, l'approche de Peinture Fraîche vous propose de découvrir l'art le plus contemporain en s'appuyant sur l'art moderne, profiter de la richesse de la vie culturelle parisienne en préparant aux visites individuelles des grandes expositions du moment, d'ouvrir des champs de réflexion et de perception en étant en prise directe avec la création artistique de notre époque.
mail : contacts@enviedart.com Métro: Miromesnil Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces informations ici
où commence et où s'arrête les limites de l'art???
Quand des animaux font de la peinture, quand certains font de la peinture avec leur anus d'autre des concours de sculptures de tampons et serviettes périodiques d'autre des sculptures dans l'estomac ....
Vous trouverez pleins d’autres choses aussi incongrues sur ce site
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vendredi, septembre 19, 2003
Week end patrimoine
La soirée du patrimoine dans le 4ieme : SOIREE DU PATRIMOINE "Paris du Soleil aux Lumières". (Premiére édition)
Ils nous jouent le grand jeu dans le 4ieme y'aura des chevaux et plein plein de choses terrible (surement aussi plein plein de monde:/ )
Autrement le programme détaillé sur ce site
Ils nous jouent le grand jeu dans le 4ieme y'aura des chevaux et plein plein de choses terrible (surement aussi plein plein de monde:/ )
Autrement le programme détaillé sur ce site
jeudi, septembre 18, 2003
REZA sur les grilles du Luco ! !
Le reporter-photographe Reza expose sur les grilles du Jardin du Luxembourg, du 1er juin au 30 septembre 2003.
C'est gratos !
"Du Bosphore à la Muraille de Chine, des Philippines à l’Asie Centrale, du Liban à l’Afghanistan, du Rwanda à Sarajevo, Reza, reporter-photographe internationalement reconnu, témoigne des tourments qui agitent le monde.
Guerres et révolutions, massacres et exils, labeur et misère, mais aussi, tendresse et beauté, grâce, poésie et sagesse, espoir surtout, sont autant d’instants de vie où le destin de Reza, homme engagé de l’image, croise le destin de femmes, d’hommes et d’enfants.
Au fil de ce carnet de route en images, cette exposition a pour mission d’inviter le visiteur à aller à la rencontre de l’autre, de son ailleurs. "
Renseignements complémentaires sur le site du Sénat.
Voici ce que dit une internaute au sujet de l’expo :
"De très belles photographies prisent en Chine, en Egypte et en Afghanistan, du portrait à la scène de genre et qui donnent (ce qui est toujours délicat dans le photojournalisme de guerre en particulier) une forme de beauté à l’horreur du quotidien des classes populaires de ces trois pays. Bref une expo vraiment touchante (kleenex préconisés avec comme excuse poussière dans l’œil) et d’une rare beauté (j’insiste). En plus pour les moins motivés c’est gratuit ! Youpiiii ! Et puis vous pourrez aller flâner dans les jardins du Luxembourg ! yahaaa (bon si vous trouvez d’ailleurs une autre sculpture que l’espèce de dinosaure dans la bassin merci de me dire où se cachent les autres) Et en plus ça fait toujours bien d’aller voir les expos du sénat parce que c’est In chez les Bo-Bo et ça fait genre : le désespoir de l’humanité, ouai ça m’intéresse grave. Bref que de bonnes raisons pour y aller."
C'est gratos !
"Du Bosphore à la Muraille de Chine, des Philippines à l’Asie Centrale, du Liban à l’Afghanistan, du Rwanda à Sarajevo, Reza, reporter-photographe internationalement reconnu, témoigne des tourments qui agitent le monde.
Guerres et révolutions, massacres et exils, labeur et misère, mais aussi, tendresse et beauté, grâce, poésie et sagesse, espoir surtout, sont autant d’instants de vie où le destin de Reza, homme engagé de l’image, croise le destin de femmes, d’hommes et d’enfants.
Au fil de ce carnet de route en images, cette exposition a pour mission d’inviter le visiteur à aller à la rencontre de l’autre, de son ailleurs. "
Renseignements complémentaires sur le site du Sénat.
Voici ce que dit une internaute au sujet de l’expo :
"De très belles photographies prisent en Chine, en Egypte et en Afghanistan, du portrait à la scène de genre et qui donnent (ce qui est toujours délicat dans le photojournalisme de guerre en particulier) une forme de beauté à l’horreur du quotidien des classes populaires de ces trois pays. Bref une expo vraiment touchante (kleenex préconisés avec comme excuse poussière dans l’œil) et d’une rare beauté (j’insiste). En plus pour les moins motivés c’est gratuit ! Youpiiii ! Et puis vous pourrez aller flâner dans les jardins du Luxembourg ! yahaaa (bon si vous trouvez d’ailleurs une autre sculpture que l’espèce de dinosaure dans la bassin merci de me dire où se cachent les autres) Et en plus ça fait toujours bien d’aller voir les expos du sénat parce que c’est In chez les Bo-Bo et ça fait genre : le désespoir de l’humanité, ouai ça m’intéresse grave. Bref que de bonnes raisons pour y aller."
Tout en un
Vous ne savez pas quelle technique choisir pour peindre (huile, acrylique, gouache, aquarelle…) ne cherchez plus voici la solution miracle !
Les pigments ! ! ! avec des pigments vous pouvez faire toutes ces techniques sans avoir à acheter en double vos tubes de couleurs suivant la technique que vous voulez utiliser.
Il est important de vous approvisionner, de prime abord, d’un éventail de pigments qui serviront de base à toutes les techniques de votre choix.
Le principe de base est simple : (non non je ne vous parlerais pas de chimique juste un peu de cuisine après la charmant recette proposé par iti on reste dans le ton finalement)
1 pigment + 1 liant + 1diluant
Diluer les pigments (sans les noyer !) avant de les mélanger.
Voilà je pourrais m’arrêter là mais le reste n’est qu’une question d’ingrédients à chacun de choisir sa touche perso.
- Aquarelle/Gouache : Gomme arabique + eau (diluant) + pigment
- Peinture glacis à l’huile : Huile de lin + essence de térébenthine (diluant) + siccatif + pigment
- Peinture acrylique/Vinylique : Liant acrylique ou vinylique + eau (diluant) + pigment
- Peinture à la caséine : Fromage blanc 0% + chaux aérienne éteinte + eau (diluant) + pigment
- Tempera à l’œuf : Jaune d’œuf + eau ou huile de lin + pigment
- Badigeon à la chaux : Chaux aérienne éteinte en pâte ou en poudre + caséine chimique soluble ou fixatif spécifique chaux +eau+ pigment
- Vernis : Résine (Damar ou Sandaraque) + alcool
Pour plus de détails allez voir le site d’Aline
Les pigments ! ! ! avec des pigments vous pouvez faire toutes ces techniques sans avoir à acheter en double vos tubes de couleurs suivant la technique que vous voulez utiliser.
Il est important de vous approvisionner, de prime abord, d’un éventail de pigments qui serviront de base à toutes les techniques de votre choix.
Le principe de base est simple : (non non je ne vous parlerais pas de chimique juste un peu de cuisine après la charmant recette proposé par iti on reste dans le ton finalement)
1 pigment + 1 liant + 1diluant
Diluer les pigments (sans les noyer !) avant de les mélanger.
Voilà je pourrais m’arrêter là mais le reste n’est qu’une question d’ingrédients à chacun de choisir sa touche perso.
- Aquarelle/Gouache : Gomme arabique + eau (diluant) + pigment
- Peinture glacis à l’huile : Huile de lin + essence de térébenthine (diluant) + siccatif + pigment
- Peinture acrylique/Vinylique : Liant acrylique ou vinylique + eau (diluant) + pigment
- Peinture à la caséine : Fromage blanc 0% + chaux aérienne éteinte + eau (diluant) + pigment
- Tempera à l’œuf : Jaune d’œuf + eau ou huile de lin + pigment
- Badigeon à la chaux : Chaux aérienne éteinte en pâte ou en poudre + caséine chimique soluble ou fixatif spécifique chaux +eau+ pigment
- Vernis : Résine (Damar ou Sandaraque) + alcool
Pour plus de détails allez voir le site d’Aline
Pour le plaisir des yeux et de la table ... et oui, ça aussi c'est de l'art !
Il y a parmi tant d'autres deux choses où mon père excellait et j'en eus le bénéfice lorsque j'étais petit : raconter de beaux contes de fée, et créer en grand pionnier par chez nous, en guise de fête de noêl une maison géante en gâteau et en bonbons - rien de tel que du caramel fondu pour cimenter des parois en petits lu ! - Croyez-moi, de l'art, c'en était ! et autre chose que ce que je vais vous proposer ici ...et oui, tel père tel fils ... mais le cuistot de la famille, il est sous la toque de chef de mon frère, je ne suis qu'un humble rapporteur de leurs talents :)
On commence par la nourriture du ventre ou celle de la pensée ?
Pile ... face ... Pile ! Voici en guise d'hors d'oeuvre de quoi vous donner un peu l'eau à la bouche pour la suite ...
Bonne lecture en compagnie des frères Grimm !
A l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme :
- Qu'allons-nous devenir ?
Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n'avons plus rien pour nous-mêmes ?
- Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.
- Non, femme, dit le bûcheron. je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer.
- Oh ! fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu'à raboter les planches de nos cercueils.
Elle n'eut de cesse qu'il n'acceptât ce qu'elle proposait.
- Mais j'ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron.
Les deux petits n'avaient pas pu s'endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Gretel pleura des larmes amères et dit à son frère :
- C'en est fait de nous
- Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t'en fais pas ; Je trouverai un moyen de nous en tirer.
Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu'il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Gretel :
- Aie confiance, chère petite soeur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas.
Et lui-même se recoucha.
Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants :
- Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit :
- Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n'aurez rien d'autre.
Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Gretel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s'arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste. Le père dit :
- Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n'oublie pas de marcher !
- Ah ! père dit Hansel, Je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir.
La femme dit :
- Fou que tu es ! ce n'est pas le chaton, c'est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n'avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin.
Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit :
- Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! je vais allumer un feu pour que vous n'ayez pas froid.
Hansel et Gretel amassèrent des brindilles au sommet d'une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu'il eut bien pris, la femme dit : - Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher. Hansel et Gretel s'assirent auprès du feu et quand vint l'heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n'était pas la hache.
C'était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s'endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire.
Gretel se mit à pleurer et dit :
- Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ?
Hansel la consola
- Attends encore un peu, dit-il, jusqu'à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin.
Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa soeur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c'étaient Hansel et Gretel, elle dit :
- Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.
Leur père, lui, se réjouit, car il avait le coeur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.
Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :
- Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu'ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n'y a rien d'autre à faire.
Le père avait bien du chagrin. Il songeait - « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. » Mais la femme ne voulut n'en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B. »Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.
Les enfants n'étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l'intention d'aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite soeur :
- Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.
Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l'autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l'émietta dans sa poche ; il s'arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.
- Hansel, qu'as-tu à t'arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !
- Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.
- Fou ! dit la femme. Ce n'est pas la colombe, c'est le soleil qui se joue sur la cheminée.
Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin.
La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu'ils n'étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit :
- Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.
À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d'eux. Ils s'éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite soeur, disant :
- Attends que la lune se lève, Gretel, nous verrons les miettes de pain que j'ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.
Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d'un arbre et s'endormirent. Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.
- Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l'air d'être bon !
Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre
- Langue, langue lèche !
Qui donc ma maison lèche ?
Les enfants répondirent
- C'est le vent, c'est le vent.
Ce céleste enfant.
Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :
- Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.
Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis.
Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse :
- Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent !
À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura :
- Quel bon repas je vais faire !
Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l'y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Gretel, la secoua pour la réveiller et s'écria :
- Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai.
Gretel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Gretel, elle, n'eut droit qu'à des carapaces de crabes. Tous les matins, la vieille se glissait jusqu'à l'écurie et disait : - Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras.
Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s'en rendait pas compte. Elle croyait que c'était vraiment le doigt de Hansel et s'étonnait qu'il n'engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l'enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps.
- Holà ! Gretel, cria-t-elle, dépêche-toi d'apporter de l'eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c'est demain que je le tuerai et le mangerai.
Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d'eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues !
- Dieu bon, aide-nous donc ! s'écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble !
- Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien !
De bon matin, Gretel fut chargée de remplir la grande marmite d'eau et d'allumer le feu.
- Nous allons d'abord faire la pâte, dit la sorcière. J'ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu'il faut. Elle poussa la pauvre Gretel vers le four, d'où sortaient de grandes flammes.
- Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s'il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l'intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Gretel devina son projet et dit :
- Je ne sais comment faire , comment entre-t-on dans ce four ?
- Petite oie, dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même.
Et elle y passa la tête. Alors Gretel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Gretel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir.
Gretel, elle, courut aussi vite qu'elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit :
- Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte !
Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu'un oiseau dont on vient d'ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s'embrassèrent ! N'ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants.
- C'est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches.
Et Gretel ajouta
- Moi aussi, je veux en rapporter à la maison !
Et elle en mit tant qu'elle put dans son tablier.
- Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée.
Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d'une grande rivière.
- Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont.
- On n'y voit aucune barque non plus, dit Gretel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser. Elle cria :
- Petit canard, petit canard,
Nous sommes Hansel et Gretel.
Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont,
Fais-nous passer avant qu'il ne soit tard.
Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui.
- Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l'un après l'autre.
La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l'eau sans dommage, ils s'aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L'homme n'avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu'il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Gretel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d'autres de ses poches, par poignées. C'en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.
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La maison gourmande d'Hansel et Gretel
image
Ce qu il vous faut :
2 gâteaux de base faits dans un moule à manqué
des biscuits au chocolat en forme de bâton
de la pâte d’amande verte
pleins de petits bonbons multicolores en forme de billes
des Smarties rouges et verts
quelques bonbons "fraises"
du sucre glace
des gaufrettes à la framboise
des caramels fruités en bâton (fraise et citron)
des petites meringues "champignons"
des cubes de guimauve rose
des bougies et leurs socles fleurs
Sur le premier gâteau, démoulé et refroidi, posez dessus la pâte d’amande verte que vous aurez étalé pour faire la pelouse.
Dans le deuxième gâteau, une fois démoulé et refroidi également, coupez deux rectangles égaux.
Déposez-les sur le premier gâteau pour former un toit.
Posez les gaufrettes tout autour du toit en appuyant légèrement pour bien les faire tenir.
Pour mettre de la neige sur votre maison, saupoudrez d’un peu de sucre glace.
Pour les cheminées, alignez tout en haut du toit tes cubes de guimauve piqués sur des cure-dents.
Plantez les caramels fruités bien droits dans la pâte d’amande pour faire la porte d’entrée.
Ajoutez tout autour de ton gâteau, des bonbons "fraises", des Smarties et les champignons pour compléter le décor.
Enfin, plantez des arbres... en piquant des biscuits au chocolat des deux côtés de la maison.
Pour saupoudrer le sucre glace, versez en un peu dans une petite passoire au-dessus du gâteau et tapoter la passoire sur le côté pour le faire tomber en vous déplaçant
sur toute la surface.
Pour étaler plus facilement la pâte d’amande utilisée pour les décors, fais-la ramollir quelques secondes au four à micro-ondes.
Autres recettes de ce type>
LA CUISINE DES FÉES, Contes gourmands et photographies alléchantes - 163 pages. De Laurence et Gilles Laurendon, Christine Ferber, Bernhard Winkelmann (photographies), Philippe Model (mises en scène et illustrations) - Éditions du Chêne, 1999.
La littérature est souvent affaire de gourmandise. Ce livre reprend en six sections thématiques quelques extraits de contes célèbres étayés de recettes de cuisine. L'ensemble est rehaussé de photographies à vous mettre l'eau à la bouche et les papilles en farandole !
Cendrillon nous invite à déguster un "soufflé de citrouille à la cannelle et aux oranges confites". Le Petit Chaperon Rouge décline les ingrédients de la "galette au beurre de grand-mère" et, pour ne pas se laisser piéger en traversant le bois, ceux des" dents de loup à l'anis". Le chat Botté nous livre le secret du "gâteau du Marquis de Carabas" et celui du "blanc-manger de l'ogre". Alice au pays des merveilles n'est pas en reste avec ses "langues de chat". Quant à Blanche-Neige, personne ne sait rivaliser avec ses "jalousies de la reine"...
Les recettes sont simples, les résultats époustouflants. Pas besoin d'être magicienne pour se découvrir des doigts de fée ! Cet ouvrage est un rêve d'enfant devenu réalité. Même la "maison en pain d'épice" d'Hansel et Gretel est au moins aussi belle que nous l'avions imaginée. Un délice d'architecture fondante et ciselée.
fiche signalitique
Et Bon appétit !
On commence par la nourriture du ventre ou celle de la pensée ?
Pile ... face ... Pile ! Voici en guise d'hors d'oeuvre de quoi vous donner un peu l'eau à la bouche pour la suite ...
Bonne lecture en compagnie des frères Grimm !
A l'orée d'une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme :
- Qu'allons-nous devenir ?
Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n'avons plus rien pour nous-mêmes ?
- Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.
- Non, femme, dit le bûcheron. je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer.
- Oh ! fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu'à raboter les planches de nos cercueils.
Elle n'eut de cesse qu'il n'acceptât ce qu'elle proposait.
- Mais j'ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron.
Les deux petits n'avaient pas pu s'endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Gretel pleura des larmes amères et dit à son frère :
- C'en est fait de nous
- Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t'en fais pas ; Je trouverai un moyen de nous en tirer.
Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu'il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Gretel :
- Aie confiance, chère petite soeur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas.
Et lui-même se recoucha.
Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants :
- Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit :
- Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n'aurez rien d'autre.
Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Gretel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s'arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste. Le père dit :
- Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n'oublie pas de marcher !
- Ah ! père dit Hansel, Je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir.
La femme dit :
- Fou que tu es ! ce n'est pas le chaton, c'est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n'avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin.
Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit :
- Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! je vais allumer un feu pour que vous n'ayez pas froid.
Hansel et Gretel amassèrent des brindilles au sommet d'une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu'il eut bien pris, la femme dit : - Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher. Hansel et Gretel s'assirent auprès du feu et quand vint l'heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n'était pas la hache.
C'était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s'endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire.
Gretel se mit à pleurer et dit :
- Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ?
Hansel la consola
- Attends encore un peu, dit-il, jusqu'à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin.
Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa soeur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c'étaient Hansel et Gretel, elle dit :
- Méchants enfants ! pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.
Leur père, lui, se réjouit, car il avait le coeur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.
Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :
- Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu'ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n'y a rien d'autre à faire.
Le père avait bien du chagrin. Il songeait - « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants. » Mais la femme ne voulut n'en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B. »Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.
Les enfants n'étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l'intention d'aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite soeur :
- Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.
Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l'autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l'émietta dans sa poche ; il s'arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.
- Hansel, qu'as-tu à t'arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !
- Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.
- Fou ! dit la femme. Ce n'est pas la colombe, c'est le soleil qui se joue sur la cheminée.
Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin.
La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu'ils n'étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit :
- Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.
À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d'eux. Ils s'éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite soeur, disant :
- Attends que la lune se lève, Gretel, nous verrons les miettes de pain que j'ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.
Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n'ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d'un arbre et s'endormirent. Trois jours s'étaient déjà passés depuis qu'ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s'enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n'allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s'arrêtèrent pour l'écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu'à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s'en furent approchés tout près, ils virent qu'elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.
- Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l'air d'être bon !
Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre
- Langue, langue lèche !
Qui donc ma maison lèche ?
Les enfants répondirent
- C'est le vent, c'est le vent.
Ce céleste enfant.
Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :
- Eh ! chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.
Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s'y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis.
Mais l'amitié de la vieille n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière à l'affût des enfants. Elle n'avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s'étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d'une voix mielleuse :
- Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent !
À l'aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura :
- Quel bon repas je vais faire !
Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l'y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s'approcha ensuite de Gretel, la secoua pour la réveiller et s'écria :
- Debout, paresseuse ! Va chercher de l'eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l'étable et il faut qu'il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai.
Gretel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l'ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Gretel, elle, n'eut droit qu'à des carapaces de crabes. Tous les matins, la vieille se glissait jusqu'à l'écurie et disait : - Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras.
Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s'en rendait pas compte. Elle croyait que c'était vraiment le doigt de Hansel et s'étonnait qu'il n'engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l'enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps.
- Holà ! Gretel, cria-t-elle, dépêche-toi d'apporter de l'eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c'est demain que je le tuerai et le mangerai.
Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d'eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues !
- Dieu bon, aide-nous donc ! s'écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble !
- Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien !
De bon matin, Gretel fut chargée de remplir la grande marmite d'eau et d'allumer le feu.
- Nous allons d'abord faire la pâte, dit la sorcière. J'ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu'il faut. Elle poussa la pauvre Gretel vers le four, d'où sortaient de grandes flammes.
- Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s'il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l'intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Gretel devina son projet et dit :
- Je ne sais comment faire , comment entre-t-on dans ce four ?
- Petite oie, dit la sorcière, l'ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même.
Et elle y passa la tête. Alors Gretel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Gretel s'en alla et cette épouvantable sorcière n'eut plus qu'à rôtir.
Gretel, elle, courut aussi vite qu'elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit :
- Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte !
Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu'un oiseau dont on vient d'ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s'embrassèrent ! N'ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants.
- C'est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches.
Et Gretel ajouta
- Moi aussi, je veux en rapporter à la maison !
Et elle en mit tant qu'elle put dans son tablier.
- Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée.
Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d'une grande rivière.
- Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont.
- On n'y voit aucune barque non plus, dit Gretel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser. Elle cria :
- Petit canard, petit canard,
Nous sommes Hansel et Gretel.
Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont,
Fais-nous passer avant qu'il ne soit tard.
Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui.
- Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l'un après l'autre.
La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l'eau sans dommage, ils s'aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L'homme n'avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu'il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Gretel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d'autres de ses poches, par poignées. C'en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.
***********************************************
La maison gourmande d'Hansel et Gretel
image
Ce qu il vous faut :
2 gâteaux de base faits dans un moule à manqué
des biscuits au chocolat en forme de bâton
de la pâte d’amande verte
pleins de petits bonbons multicolores en forme de billes
des Smarties rouges et verts
quelques bonbons "fraises"
du sucre glace
des gaufrettes à la framboise
des caramels fruités en bâton (fraise et citron)
des petites meringues "champignons"
des cubes de guimauve rose
des bougies et leurs socles fleurs
Sur le premier gâteau, démoulé et refroidi, posez dessus la pâte d’amande verte que vous aurez étalé pour faire la pelouse.
Dans le deuxième gâteau, une fois démoulé et refroidi également, coupez deux rectangles égaux.
Déposez-les sur le premier gâteau pour former un toit.
Posez les gaufrettes tout autour du toit en appuyant légèrement pour bien les faire tenir.
Pour mettre de la neige sur votre maison, saupoudrez d’un peu de sucre glace.
Pour les cheminées, alignez tout en haut du toit tes cubes de guimauve piqués sur des cure-dents.
Plantez les caramels fruités bien droits dans la pâte d’amande pour faire la porte d’entrée.
Ajoutez tout autour de ton gâteau, des bonbons "fraises", des Smarties et les champignons pour compléter le décor.
Enfin, plantez des arbres... en piquant des biscuits au chocolat des deux côtés de la maison.
Pour saupoudrer le sucre glace, versez en un peu dans une petite passoire au-dessus du gâteau et tapoter la passoire sur le côté pour le faire tomber en vous déplaçant
sur toute la surface.
Pour étaler plus facilement la pâte d’amande utilisée pour les décors, fais-la ramollir quelques secondes au four à micro-ondes.
Autres recettes de ce type>
LA CUISINE DES FÉES, Contes gourmands et photographies alléchantes - 163 pages. De Laurence et Gilles Laurendon, Christine Ferber, Bernhard Winkelmann (photographies), Philippe Model (mises en scène et illustrations) - Éditions du Chêne, 1999.
La littérature est souvent affaire de gourmandise. Ce livre reprend en six sections thématiques quelques extraits de contes célèbres étayés de recettes de cuisine. L'ensemble est rehaussé de photographies à vous mettre l'eau à la bouche et les papilles en farandole !
Cendrillon nous invite à déguster un "soufflé de citrouille à la cannelle et aux oranges confites". Le Petit Chaperon Rouge décline les ingrédients de la "galette au beurre de grand-mère" et, pour ne pas se laisser piéger en traversant le bois, ceux des" dents de loup à l'anis". Le chat Botté nous livre le secret du "gâteau du Marquis de Carabas" et celui du "blanc-manger de l'ogre". Alice au pays des merveilles n'est pas en reste avec ses "langues de chat". Quant à Blanche-Neige, personne ne sait rivaliser avec ses "jalousies de la reine"...
Les recettes sont simples, les résultats époustouflants. Pas besoin d'être magicienne pour se découvrir des doigts de fée ! Cet ouvrage est un rêve d'enfant devenu réalité. Même la "maison en pain d'épice" d'Hansel et Gretel est au moins aussi belle que nous l'avions imaginée. Un délice d'architecture fondante et ciselée.
fiche signalitique
Et Bon appétit !
lundi, septembre 15, 2003
Expo collective Paris-Pochoirs 2003
Sur le merveilleux site de l’oncle Tomy vous y retrouverez outre des tas d’info sur cet art des rues qui a mon avis n’est pas reconnu encore à sa juste valeur, mais vous y trouverez aussi des info précieuses qui vous permettront de ne louper aucune des expositions sur cet art des rues!
A ce propos je me demande si il existe un nom a cet art ? ? ? ? on entend pleins de noms pour qualifier ce style artistique du plus jolie au pire (oui j’ai déjà entendu vandalisme si si ! !) alors moi je serais curieuse de connaître celui qui leur conviendrait le mieux !
………………………………………………Des suggestions ? ? ?
Si vous aimez ces merveilleux pochoirs qui côtoie notre quotidien n’hésitez pas a venir voir cette expo qui mérite sérieusement le détour vu la brochette exceptionnelle d’artiste qui expose je pense que c’est grâce a ce genre d’artistes qu’on éprouve encore du plaisir a aimer l’art !
(Entre nous je pense que c’est eux les futures artistes de demain).
Comme le dit Tom ils n’ont pas encore de sponsors et franchement si un sponsor tiens a faire un parie avec l’avenir je pense qu’il devrait prendre le parie en misant sur eux ! Je suis sur qu’il parierait gagnant.
"Paris-Pochoirs, inestimable site consacré à un art que j'aime, organise en collaboration avec le squat Electron Libre, que j'aime aussi, une exposition collective avec, tenez-vous bien: Le Bateleur †, Miss-Tic, Mesnager, Mosko, Hao, Blek, CAD, Poch’, Lazlo, Sline, Nice Art, Super Sapin, Pocheur 4, La Sorcière, Artiste ouvrier, YZ/Open Your Eyes, Ivan le Terrible, Spliff Gâchette, Epsylon Point et L'Atlas pour la scénographie...
C'est du Du 19 septembre au 3 octobre, au Squat Electron Libre, 59 rue de Rivoli 75001, ouvert tous les jours sauf le lundi de 13h30 à 19h30.
Vernissage le 19 à 19h30 (performance en direct, dj, diaporama). Samantha, de Paris Pochoirs, serait très contente si vous veniez avec vos propres cahouettes et une petite bouteille de soda ou d'autre chose: Paris Pochoirs n’ayant pas encore de riches sponsors, cela vous permettra de boire ce que vous aimez et de contribuer à la fête."
A ce propos je me demande si il existe un nom a cet art ? ? ? ? on entend pleins de noms pour qualifier ce style artistique du plus jolie au pire (oui j’ai déjà entendu vandalisme si si ! !) alors moi je serais curieuse de connaître celui qui leur conviendrait le mieux !
………………………………………………Des suggestions ? ? ?
Si vous aimez ces merveilleux pochoirs qui côtoie notre quotidien n’hésitez pas a venir voir cette expo qui mérite sérieusement le détour vu la brochette exceptionnelle d’artiste qui expose je pense que c’est grâce a ce genre d’artistes qu’on éprouve encore du plaisir a aimer l’art !
(Entre nous je pense que c’est eux les futures artistes de demain).
Comme le dit Tom ils n’ont pas encore de sponsors et franchement si un sponsor tiens a faire un parie avec l’avenir je pense qu’il devrait prendre le parie en misant sur eux ! Je suis sur qu’il parierait gagnant.
"Paris-Pochoirs, inestimable site consacré à un art que j'aime, organise en collaboration avec le squat Electron Libre, que j'aime aussi, une exposition collective avec, tenez-vous bien: Le Bateleur †, Miss-Tic, Mesnager, Mosko, Hao, Blek, CAD, Poch’, Lazlo, Sline, Nice Art, Super Sapin, Pocheur 4, La Sorcière, Artiste ouvrier, YZ/Open Your Eyes, Ivan le Terrible, Spliff Gâchette, Epsylon Point et L'Atlas pour la scénographie...
C'est du Du 19 septembre au 3 octobre, au Squat Electron Libre, 59 rue de Rivoli 75001, ouvert tous les jours sauf le lundi de 13h30 à 19h30.
Vernissage le 19 à 19h30 (performance en direct, dj, diaporama). Samantha, de Paris Pochoirs, serait très contente si vous veniez avec vos propres cahouettes et une petite bouteille de soda ou d'autre chose: Paris Pochoirs n’ayant pas encore de riches sponsors, cela vous permettra de boire ce que vous aimez et de contribuer à la fête."
mardi, septembre 09, 2003
Qu’est ce que l'action painting et le dripping
L'expression action painting («peinture du geste») a été forgée en 1952 par le critique Harold Rosenberg pour désigner l'une des deux grandes tendances picturales qui constituent l'expressionnisme abstrait américain des années 1945-1950 (l'autre tendance étant l'abstraction chromatique, représentée par Ad Reinhardt, Mark Rothko, Barnett Newman). Le terme peinture gestuelle est souvent utilisé comme équivalent français de cette expression. Ce courant de l'art informel ou de l'expressionnisme abstrait considère l'acte créatif comme aussi important, sinon plus, que l'œuvre elle-même. Pour Jackson Pollock, Willem De Kooning et Franz Kline, principaux représentants de cette peinture gestuelle, le geste joue en effet un rôle primordial : le mouvement du poignet, du bras, voire de tout le corps (Pollock), ainsi que la rapidité d'exécution conditionnent le graphisme de l'artiste; celui-ci, par ailleurs, n'obéit plus, ou s'efforce de ne plus obéir, à des principes de composition qui régissent d'ordinaire l'élaboration d'un «tableau», même exécuté de façon spontanément abstraite.
La peinture du geste
Le mouvement action painting refuse toute élaboration et veut que le geste du peintre, tel qu'il se produit immédiatement, constitue l'essence de l'œuvre. L'action painting s'oppose à ce qu'une volonté première d'organisation des formes et des couleurs, qu'elle soit d'ordre abstrait ou figuratif, préside à la création. C'est du geste seul du peintre, dont la trace s'inscrit sur la toile avec un automatisme irréversible, que doit surgir l'œuvre. Avec l'action painting, «le temps strict de l'exécution d'une forme était considéré pour la première fois comme une valeur esthétique» (Dora Vallier).
On peut voir en ce mouvement la première réaction de l'art américain contre l'abstraction picturale européenne, alors représentée par le géométrisme intellectuel de Mondrian. Il représente en même temps le premier apport de la peinture américaine à l'Europe. Le premier obstacle qu'ait rencontré Jackson Pollock, créateur de l'action painting, dans sa recherche d'une expression brute de l'émotion, tient dans la nature des matériaux employés habituellement par le peintre. La pratique du pinceau ou du couteau, le dosage et le mélange des couleurs exigent une lenteur technique où se perd l'impulsion initiale. Pollock va résoudre ce problème par la technique du dripping: au-dessus de la toile posée à plat sur le sol, il promène une boîte de couleurs industrielles percée de trous, dont il laisse s'écouler le contenu, au gré d'un geste dont l'allure détermine la forme que prennent les inscriptions: arabesques, mouchetures, zébrures.
Franz Kline revient à une technique plus traditionnelle. À la brosse, il étale sur la toile de larges bandes de couleur noire dont le pouvoir d'impact visuel doit naître de la spontanéité du geste qui se heurte à la surface blanche. Robert Motherwell, d'abord influencé par le cubisme, recourt aux techniques de l'action painting pour dépasser les tendances géométriques qui caractérisaient son art. Citons également: Tooker, Tworkov, James Brooks; deux femmes, Joan Mitchell et Helen Frankenthaler, qui orientent l'action painting vers l'équilibre et la calligraphie. Ce mouvement a influencé certains artistes européens: les Italiens Santomaso et Lucio Fontana, qui entaille directement la toile au couteau. Le Français Georges Mathieu, dont l'œuvre se rattache à l'art informel, se rapproche cependant de l'action painting par le caractère gestuel de sa création et l'extrême rapidité de sa facture.
Pour une autre conception de la peinture
On a pu voir dans l'action painting un équivalent formel de l'écriture automatique des surréalistes. Bien que Pollock ait été influencé par les surréalistes et qu'en retour André Breton l'ait fait figurer dans le Surréalisme et la peinture, ce parallèle est discutable. Si l'automatisme est effectivement commun à l'action painting et au surréalisme, l'action painting, en accordant la plus grande importance au geste, qui cristallise l'impulsion inconsciente, déprécie implicitement le tableau, où ne figurent que les traces de ce geste. Les œuvres produites par l'action painting n'existent donc qu'au second degré puisque ce qui en faisait l'originalité et la force, le geste, s'est perdu. Il faudrait, pour restituer la totalité de la création, doubler le tableau d'un film sur sa réalisation: ainsi Pollock, filmé à l'œuvre en 1950 par Namuth. En ce sens, il conviendrait plutôt de considérer l'action painting comme une forme extrême de l'expressionnisme pictural et de voir, dans les recherches de l'acting art, où tableau et peinture sont supprimés au profit de la seule action, l'aboutissement logique de ce mouvement.
La peinture du geste
Le mouvement action painting refuse toute élaboration et veut que le geste du peintre, tel qu'il se produit immédiatement, constitue l'essence de l'œuvre. L'action painting s'oppose à ce qu'une volonté première d'organisation des formes et des couleurs, qu'elle soit d'ordre abstrait ou figuratif, préside à la création. C'est du geste seul du peintre, dont la trace s'inscrit sur la toile avec un automatisme irréversible, que doit surgir l'œuvre. Avec l'action painting, «le temps strict de l'exécution d'une forme était considéré pour la première fois comme une valeur esthétique» (Dora Vallier).
On peut voir en ce mouvement la première réaction de l'art américain contre l'abstraction picturale européenne, alors représentée par le géométrisme intellectuel de Mondrian. Il représente en même temps le premier apport de la peinture américaine à l'Europe. Le premier obstacle qu'ait rencontré Jackson Pollock, créateur de l'action painting, dans sa recherche d'une expression brute de l'émotion, tient dans la nature des matériaux employés habituellement par le peintre. La pratique du pinceau ou du couteau, le dosage et le mélange des couleurs exigent une lenteur technique où se perd l'impulsion initiale. Pollock va résoudre ce problème par la technique du dripping: au-dessus de la toile posée à plat sur le sol, il promène une boîte de couleurs industrielles percée de trous, dont il laisse s'écouler le contenu, au gré d'un geste dont l'allure détermine la forme que prennent les inscriptions: arabesques, mouchetures, zébrures.
Franz Kline revient à une technique plus traditionnelle. À la brosse, il étale sur la toile de larges bandes de couleur noire dont le pouvoir d'impact visuel doit naître de la spontanéité du geste qui se heurte à la surface blanche. Robert Motherwell, d'abord influencé par le cubisme, recourt aux techniques de l'action painting pour dépasser les tendances géométriques qui caractérisaient son art. Citons également: Tooker, Tworkov, James Brooks; deux femmes, Joan Mitchell et Helen Frankenthaler, qui orientent l'action painting vers l'équilibre et la calligraphie. Ce mouvement a influencé certains artistes européens: les Italiens Santomaso et Lucio Fontana, qui entaille directement la toile au couteau. Le Français Georges Mathieu, dont l'œuvre se rattache à l'art informel, se rapproche cependant de l'action painting par le caractère gestuel de sa création et l'extrême rapidité de sa facture.
Pour une autre conception de la peinture
On a pu voir dans l'action painting un équivalent formel de l'écriture automatique des surréalistes. Bien que Pollock ait été influencé par les surréalistes et qu'en retour André Breton l'ait fait figurer dans le Surréalisme et la peinture, ce parallèle est discutable. Si l'automatisme est effectivement commun à l'action painting et au surréalisme, l'action painting, en accordant la plus grande importance au geste, qui cristallise l'impulsion inconsciente, déprécie implicitement le tableau, où ne figurent que les traces de ce geste. Les œuvres produites par l'action painting n'existent donc qu'au second degré puisque ce qui en faisait l'originalité et la force, le geste, s'est perdu. Il faudrait, pour restituer la totalité de la création, doubler le tableau d'un film sur sa réalisation: ainsi Pollock, filmé à l'œuvre en 1950 par Namuth. En ce sens, il conviendrait plutôt de considérer l'action painting comme une forme extrême de l'expressionnisme pictural et de voir, dans les recherches de l'acting art, où tableau et peinture sont supprimés au profit de la seule action, l'aboutissement logique de ce mouvement.
Film sur le peintre Pollock :
Demain dans les salles. (Date de sortie en France: 10 Septembre 2003)
Film américain (2000). Biographie. Durée : 2h 03mn.
Avec Ed Harris, Robert Knott, Marcia Gay Harden, Matthew Sussman, Bud Cort Plus...
Réalisé par Ed Harris
Ce film raconte la vie de Jackson Pollock, peintre abstrait new-yorkais qui connu un succès considérable dans les années 40 et 50, devenant la première grande star et le défenseur de la peinture américaine. Tourmenté et autodestructeur, Pollock s'est trouvé pris dans une spirale qui a détruit son mariage, son avenir et, par une nuit d'été de 1956, sa vie.
Jackson Pollock était populaires et controversées, ses toiles s'accomplissent dans le geste le plus célèbre du XXème siècle, le dripping (projeter de la couleur sur une toile posée au sol) . Il est né en 1912 à Cody, Wyoming dans une famille pauvre. A 18 ans, arrive à New York et commence à peindre. Ami des surréalistes il est fasciné par l'écriture automatique. Entre 1939-40 il suit une analyse dans l'esprit junguien, épouse en 1945 le peintre Lee Krasner. Son art est découvert par Peggy Guggenheim en 1943. Il a le mal de vivre et incarne la peinture gestuelle dans quelques chefs-d'œuvre aux noms poétiques : Autumn Rhythm, Echo, Arabesque, etc.
Article dans l’expres:
(…)Il a produit, réalisé son film et interprète le rôle-titre. Depuis toujours, Ed Harris est fasciné par le peintre américain. Les fans du dripping jugeront sur pièces
La vie de Jackson Pollock est un sujet de film en or. Ce «James Dean de la peinture» - première star de l'art américain, avant Warhol - a mené une existence tumultueuse à souhait. Emporté par la colère, ou noyé dans les vapeurs d'alcool, il pouvait renverser les tables et uriner dans une cheminée au beau milieu d'une soirée huppée.
De ce peintre les Américains ont fait leur héros, parce que sa technique révolutionnaire du dripping (qui consiste à projeter de la couleur sur une toile posée au sol) leur a permis d'imposer leur domination au firmament international et de prendre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une revanche artistique sur la vieille Europe. Sa disparition brutale, à 44 ans, en 1956, a achevé de forger le mythe. Pollock s'est tué, un soir de beuverie, au volant de son Oldsmobile.
Ce destin tragique est pour la première fois porté à l'écran. Ed Harris, initiateur du projet, s'y est totalement investi. Producteur du film, il en signe également la réalisation et interprète le rôle de Pollock. Sa rencontre avec le peintre a pourtant été fortuite. «Mon père m'avait offert une biographie de Pollock, à cause de la photographie qui était au verso du livre. Il trouvait que je lui ressemblais.» A sa lecture, Ed Harris a été «fasciné par sa personnalité, plus que par sa peinture, qui n'était que le prolongement du bonhomme». Ainsi a-t-il commencé à s'intéresser à l'artiste. Et il s'est pris au jeu. «Plus j'apprenais à le connaître, plus je voulais parler de la complexité de l'homme. C'est pourquoi le film a été si long à faire. Dix ans! Le script original faisait 260 pages! Il fallait couper, réécrire, recentrer.» Pour mieux assimiler la technique de Pollock, Ed Harris s'est même fait installer un atelier dans lequel il a appris à effectuer giclures et coulures à la façon du peintre.
Episodes fameux et Une du Time
Le film démarre dans les années de vaches maigres de la Grande Dépression, à New York, où Pollock vit avec sa compagne, Lee Krasner, peintre de talent. Il retrace ensuite sa carrière éclair, l'ascension, l'apothéose, puis le reflux du succès, la déchéance, jusqu'à l'issue fatale. Ed Harris a collé le plus possible à la réalité. Les scènes ont été tournées à New York, mais aussi à Long Island, dans la ferme-atelier, restaurée pour la circonstance, où le peintre s'était réfugié avec Lee Krasner pour fuir les tentations de la ville. Les initiés reconnaîtront quelques épisodes fameux. Comme celui du mois d'août 1949, lorsque le magazine Time titre en Une «Pollock est-il le plus grand peintre américain vivant?» le bombardant chef de file de la nouvelle école de peinture américaine. Ou celui de 1951, lorsque le photographe Hans Namuth vient réaliser à Long Island un reportage resté célèbre. On y voit Pollock chevauchant en transe la toile, l'éclaboussant de jets de couleur chaotiques.
«Le film est juste et Ed Harris, crédible en Pollock», juge Me Pierre Cornette de Saint-Cyr, fan du peintre américain. On le voit broyé par son angoisse, sans cesse ballotté entre exaltation et désespoir, sous l'emprise constante du doute, mais avide de reconnaissance, et finalement dépassé par le succès. Tout aussi convaincante est Marcia Gay Harden, oscarisée pour son interprétation de Lee Krasner, féministe avant la lettre, qui sacrifie sa carrière personnelle à la promotion d'un époux aussi instable qu'incontrôlable.
«Le film, poursuit Me Pierre Cornette de Saint-Cyr, montre parfaitement la puissante machine américaine se mettant en place, avec ses critiques d'art, ses collectionneurs, ses VIP, et qui propulsera bientôt New York au rang de centre culturel du monde occidental.» Certains portraits sont brossés de façon savoureuse, tel celui de l'excentrique Peggy Guggenheim, richissime héritière férue d'avant-garde (Amy Madigan, femme d'Ed Harris dans la vie). C'est elle qui, dans sa galerie new-yorkaise, offre à Pollock sa première exposition personnelle.
Les puristes regretteront de ne pas mieux pénétrer les arcanes de ce petit monde. Ed Harris ne s'attarde pas sur les liens que Pollock entretenait avec les surréalistes européens Max Ernst ou Masson, exilés à New York durant la guerre, ni avec ses rivaux, Motherwell ou De Kooning, prétendants au statut de chef de l'école américaine. Même s'il remonte aux sources, en reconstituant l'instant fabuleux de hasard qui, à Long Island, conduit Pollock à inventer sa technique du dripping, il ne parvient pas à résoudre l'énigme de la création. Mais cela est-il seulement possible?
Pollock est sorti sur les écrans américains en décembre 2000. Les difficultés de distribution rencontrées par ce film indépendant expliquent son arrivée tardive en France.
Annecdote :
Une toile de Jackson Pollock pour 5 $
Film américain (2000). Biographie. Durée : 2h 03mn.
Avec Ed Harris, Robert Knott, Marcia Gay Harden, Matthew Sussman, Bud Cort Plus...
Réalisé par Ed Harris
Ce film raconte la vie de Jackson Pollock, peintre abstrait new-yorkais qui connu un succès considérable dans les années 40 et 50, devenant la première grande star et le défenseur de la peinture américaine. Tourmenté et autodestructeur, Pollock s'est trouvé pris dans une spirale qui a détruit son mariage, son avenir et, par une nuit d'été de 1956, sa vie.
Jackson Pollock était populaires et controversées, ses toiles s'accomplissent dans le geste le plus célèbre du XXème siècle, le dripping (projeter de la couleur sur une toile posée au sol) . Il est né en 1912 à Cody, Wyoming dans une famille pauvre. A 18 ans, arrive à New York et commence à peindre. Ami des surréalistes il est fasciné par l'écriture automatique. Entre 1939-40 il suit une analyse dans l'esprit junguien, épouse en 1945 le peintre Lee Krasner. Son art est découvert par Peggy Guggenheim en 1943. Il a le mal de vivre et incarne la peinture gestuelle dans quelques chefs-d'œuvre aux noms poétiques : Autumn Rhythm, Echo, Arabesque, etc.
Article dans l’expres:
(…)Il a produit, réalisé son film et interprète le rôle-titre. Depuis toujours, Ed Harris est fasciné par le peintre américain. Les fans du dripping jugeront sur pièces
La vie de Jackson Pollock est un sujet de film en or. Ce «James Dean de la peinture» - première star de l'art américain, avant Warhol - a mené une existence tumultueuse à souhait. Emporté par la colère, ou noyé dans les vapeurs d'alcool, il pouvait renverser les tables et uriner dans une cheminée au beau milieu d'une soirée huppée.
De ce peintre les Américains ont fait leur héros, parce que sa technique révolutionnaire du dripping (qui consiste à projeter de la couleur sur une toile posée au sol) leur a permis d'imposer leur domination au firmament international et de prendre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une revanche artistique sur la vieille Europe. Sa disparition brutale, à 44 ans, en 1956, a achevé de forger le mythe. Pollock s'est tué, un soir de beuverie, au volant de son Oldsmobile.
Ce destin tragique est pour la première fois porté à l'écran. Ed Harris, initiateur du projet, s'y est totalement investi. Producteur du film, il en signe également la réalisation et interprète le rôle de Pollock. Sa rencontre avec le peintre a pourtant été fortuite. «Mon père m'avait offert une biographie de Pollock, à cause de la photographie qui était au verso du livre. Il trouvait que je lui ressemblais.» A sa lecture, Ed Harris a été «fasciné par sa personnalité, plus que par sa peinture, qui n'était que le prolongement du bonhomme». Ainsi a-t-il commencé à s'intéresser à l'artiste. Et il s'est pris au jeu. «Plus j'apprenais à le connaître, plus je voulais parler de la complexité de l'homme. C'est pourquoi le film a été si long à faire. Dix ans! Le script original faisait 260 pages! Il fallait couper, réécrire, recentrer.» Pour mieux assimiler la technique de Pollock, Ed Harris s'est même fait installer un atelier dans lequel il a appris à effectuer giclures et coulures à la façon du peintre.
Episodes fameux et Une du Time
Le film démarre dans les années de vaches maigres de la Grande Dépression, à New York, où Pollock vit avec sa compagne, Lee Krasner, peintre de talent. Il retrace ensuite sa carrière éclair, l'ascension, l'apothéose, puis le reflux du succès, la déchéance, jusqu'à l'issue fatale. Ed Harris a collé le plus possible à la réalité. Les scènes ont été tournées à New York, mais aussi à Long Island, dans la ferme-atelier, restaurée pour la circonstance, où le peintre s'était réfugié avec Lee Krasner pour fuir les tentations de la ville. Les initiés reconnaîtront quelques épisodes fameux. Comme celui du mois d'août 1949, lorsque le magazine Time titre en Une «Pollock est-il le plus grand peintre américain vivant?» le bombardant chef de file de la nouvelle école de peinture américaine. Ou celui de 1951, lorsque le photographe Hans Namuth vient réaliser à Long Island un reportage resté célèbre. On y voit Pollock chevauchant en transe la toile, l'éclaboussant de jets de couleur chaotiques.
«Le film est juste et Ed Harris, crédible en Pollock», juge Me Pierre Cornette de Saint-Cyr, fan du peintre américain. On le voit broyé par son angoisse, sans cesse ballotté entre exaltation et désespoir, sous l'emprise constante du doute, mais avide de reconnaissance, et finalement dépassé par le succès. Tout aussi convaincante est Marcia Gay Harden, oscarisée pour son interprétation de Lee Krasner, féministe avant la lettre, qui sacrifie sa carrière personnelle à la promotion d'un époux aussi instable qu'incontrôlable.
«Le film, poursuit Me Pierre Cornette de Saint-Cyr, montre parfaitement la puissante machine américaine se mettant en place, avec ses critiques d'art, ses collectionneurs, ses VIP, et qui propulsera bientôt New York au rang de centre culturel du monde occidental.» Certains portraits sont brossés de façon savoureuse, tel celui de l'excentrique Peggy Guggenheim, richissime héritière férue d'avant-garde (Amy Madigan, femme d'Ed Harris dans la vie). C'est elle qui, dans sa galerie new-yorkaise, offre à Pollock sa première exposition personnelle.
Les puristes regretteront de ne pas mieux pénétrer les arcanes de ce petit monde. Ed Harris ne s'attarde pas sur les liens que Pollock entretenait avec les surréalistes européens Max Ernst ou Masson, exilés à New York durant la guerre, ni avec ses rivaux, Motherwell ou De Kooning, prétendants au statut de chef de l'école américaine. Même s'il remonte aux sources, en reconstituant l'instant fabuleux de hasard qui, à Long Island, conduit Pollock à inventer sa technique du dripping, il ne parvient pas à résoudre l'énigme de la création. Mais cela est-il seulement possible?
Pollock est sorti sur les écrans américains en décembre 2000. Les difficultés de distribution rencontrées par ce film indépendant expliquent son arrivée tardive en France.
Annecdote :
Une toile de Jackson Pollock pour 5 $
lundi, septembre 08, 2003
Carla Della Beffa
Voici une consœur italienne qui tiens son blog à jour régulièrement (contrairement a moi désolée:/) et qui nous montre quotidiennement ses photos, ses pensées ect dans son petit carnet intime. C’est malheureusement pour moi écris en italien donc pas pratique à comprendre mais je vous le conseil quand même, parfois les images suffisent !
(Que ne donnerais je pas pour, d’un coup de baguette magique connaître et parler couramment toutes les langues de cette planète et pouvoir découvrir encore plus tout les richesses insoupçonnées des diverses cultures qui la compose….).
Mais en plus de son blogue elle a créé un très beau site et forte heureusement pour nous cette artiste a eu la formidable idée de mettre son site en plusieurs langues dont le français ! oufffffffff car ce qu’elle dit mérite aussi le détour !
Elle nous explique son parcours et ses travaux :
"Me voilà. Je vis et travaille à Milan et à Paris. Après une carrière dans la publicité, je suis maintenant peintre et artiste multimédia. En octobre 1997 j'ai publié un livre, "Cartoline" (cartes postales).
Je présente mes oeuvres dans mon site web depuis 1996; il y en plusieurs a qui ont été créées exprès pour l'internet. Ces travaux ont permis de me faire noter par des curators internationaux.
Depuis peu je réalise aussi des vidéos: en 2000 le premier, "Trois litres circa", a été presenté au FanoFilmFestival et selectionné par VideoEvento pour une projection à la Galerie d'Art Moderne de Turin. Trois autres sont invités au festival Polyphonix, Paris, Centre Pompidou, et à la Nuit blanche de l'art (octobre 2002)."
Extraits choisit :
"Les fenêtres me donnent l'envie de savoir qui y vit. Quand j'ai eu beaucoup de photos de fenêtres j'ai pensé d'en choisir un peu, toutes parisiennes, et d'y inventer des histoires. Cette fois-ci ce n'est pas un film d'une seule image, traduit, mais trois: j'ai écrit une histoire différente pour chaque langue. Si tu ne comprends pas tout, essaye de deviner. Joue un peu."
"Il pleuvait, il y a dix minutes, c'est octobre: il n'y a pas beaucoup de lumière dehors. Mais elle a quand même baissé le store rouge: c'est un signal pour son amant. Quando torna a casa, le piace entrare nella luce filtrata dalla tenda rossa: una luce di conchiglia, di utero, calda e protettiva. In the morning he's so sleepy that he goes out without perceiving anything, he can barely walk. Today he left the sun-shade down, and in the street he discovered it was raining hard."
(Que ne donnerais je pas pour, d’un coup de baguette magique connaître et parler couramment toutes les langues de cette planète et pouvoir découvrir encore plus tout les richesses insoupçonnées des diverses cultures qui la compose….).
Mais en plus de son blogue elle a créé un très beau site et forte heureusement pour nous cette artiste a eu la formidable idée de mettre son site en plusieurs langues dont le français ! oufffffffff car ce qu’elle dit mérite aussi le détour !
Elle nous explique son parcours et ses travaux :
"Me voilà. Je vis et travaille à Milan et à Paris. Après une carrière dans la publicité, je suis maintenant peintre et artiste multimédia. En octobre 1997 j'ai publié un livre, "Cartoline" (cartes postales).
Je présente mes oeuvres dans mon site web depuis 1996; il y en plusieurs a qui ont été créées exprès pour l'internet. Ces travaux ont permis de me faire noter par des curators internationaux.
Depuis peu je réalise aussi des vidéos: en 2000 le premier, "Trois litres circa", a été presenté au FanoFilmFestival et selectionné par VideoEvento pour une projection à la Galerie d'Art Moderne de Turin. Trois autres sont invités au festival Polyphonix, Paris, Centre Pompidou, et à la Nuit blanche de l'art (octobre 2002)."
Extraits choisit :
"Les fenêtres me donnent l'envie de savoir qui y vit. Quand j'ai eu beaucoup de photos de fenêtres j'ai pensé d'en choisir un peu, toutes parisiennes, et d'y inventer des histoires. Cette fois-ci ce n'est pas un film d'une seule image, traduit, mais trois: j'ai écrit une histoire différente pour chaque langue. Si tu ne comprends pas tout, essaye de deviner. Joue un peu."
"Il pleuvait, il y a dix minutes, c'est octobre: il n'y a pas beaucoup de lumière dehors. Mais elle a quand même baissé le store rouge: c'est un signal pour son amant. Quando torna a casa, le piace entrare nella luce filtrata dalla tenda rossa: una luce di conchiglia, di utero, calda e protettiva. In the morning he's so sleepy that he goes out without perceiving anything, he can barely walk. Today he left the sun-shade down, and in the street he discovered it was raining hard."
mardi, septembre 02, 2003
Expo a Paris:
Jean Cocteau, sur le fil du siècle
Au Centre Pompidou
Adresse : Entrée Piazza
75004 - PARIS
Téléphone : 01 44 78 12 33
25 septembre 2003 - 5 janvier 2004
Horaires : Tous les jours de 11h à 21h, sauf le mardi.
Galerie 1 / 8,5€, 6,5€
Nocturnes les jeudis jusqu'à 23h
" (...)
Au-delà de l'image réductrice de touche-à-tout, cette exposition met en lumière une personnalité artistique complexe et irréductible.
Poète, écrivain, critique, mais aussi cinéaste, dessinateur, acteur de la scène musicale française, il déploie, des années 10 aux années 60, une activité diverse et féconde.
Cette diversité se reflète dans les oeuvres présentées dans l'exposition : 335 dessins, 300 photographies, 22 tableaux d'artistes majeurs du siècle qui l'ont célébré, une cinquantaine de manuscrits, objets et sculptures.
Enfin, une salle de projection au sein du parcours, présente notamment : Le Sang d'un poète, Orphée, Le Testament d'Orphée, Les Enfants terribles, La Belle et la bête, Les Parents terribles. (...) Le "monde" de Cocteau est particulièrement peuplé : ses amitiés artistiques longues (Picasso) ou météoriques (Radiguet), ses inimitiés irréductibles (Breton) ou jalouses (Gide), ses compagnons (Jean Marais), ses amies (Piaf, Coco Chanel), ses protectrices
(Anna de Noailles), tous ceux qui l'ont peint ou photographié (Kisling, Picasso, Modigliani, Delaunay, Man Ray, Warhol), ceux qui l'ont suivi, qu'il a rassemblés et encouragés (le Groupe des Six), ceux qui l'ont impressionné (Chirico, Stravinsky)...
Cocteau vécut tout.
Les vertiges mondains, l'illusion que la guerre pût "être jolie", les imprudences avec l'occupant allemand, l'acrimonie et l'amour secret que lui portèrent les artistes surréalistes, l'insulte pour anarchisme et la reconnaissance académicienne, la lucidité sur lui-même et les enfers artificiels, prolongés par de douloureuses périodes de désintoxication, l'égotisme de la majorité de ses écrits et la générosité pour ses amis, découvrant et soutenant de manière désintéressée de nouveaux talents.
"
site sur cocteau
Au Centre Pompidou
Adresse : Entrée Piazza
75004 - PARIS
Téléphone : 01 44 78 12 33
25 septembre 2003 - 5 janvier 2004
Horaires : Tous les jours de 11h à 21h, sauf le mardi.
Galerie 1 / 8,5€, 6,5€
Nocturnes les jeudis jusqu'à 23h
" (...)
Au-delà de l'image réductrice de touche-à-tout, cette exposition met en lumière une personnalité artistique complexe et irréductible.
Poète, écrivain, critique, mais aussi cinéaste, dessinateur, acteur de la scène musicale française, il déploie, des années 10 aux années 60, une activité diverse et féconde.
Cette diversité se reflète dans les oeuvres présentées dans l'exposition : 335 dessins, 300 photographies, 22 tableaux d'artistes majeurs du siècle qui l'ont célébré, une cinquantaine de manuscrits, objets et sculptures.
Enfin, une salle de projection au sein du parcours, présente notamment : Le Sang d'un poète, Orphée, Le Testament d'Orphée, Les Enfants terribles, La Belle et la bête, Les Parents terribles. (...) Le "monde" de Cocteau est particulièrement peuplé : ses amitiés artistiques longues (Picasso) ou météoriques (Radiguet), ses inimitiés irréductibles (Breton) ou jalouses (Gide), ses compagnons (Jean Marais), ses amies (Piaf, Coco Chanel), ses protectrices
(Anna de Noailles), tous ceux qui l'ont peint ou photographié (Kisling, Picasso, Modigliani, Delaunay, Man Ray, Warhol), ceux qui l'ont suivi, qu'il a rassemblés et encouragés (le Groupe des Six), ceux qui l'ont impressionné (Chirico, Stravinsky)...
Cocteau vécut tout.
Les vertiges mondains, l'illusion que la guerre pût "être jolie", les imprudences avec l'occupant allemand, l'acrimonie et l'amour secret que lui portèrent les artistes surréalistes, l'insulte pour anarchisme et la reconnaissance académicienne, la lucidité sur lui-même et les enfers artificiels, prolongés par de douloureuses périodes de désintoxication, l'égotisme de la majorité de ses écrits et la générosité pour ses amis, découvrant et soutenant de manière désintéressée de nouveaux talents.
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